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"Dis maman, est-ce qu'il y a encore de belles choses à voir sur terre; ou bien elle pleure ma planète?" C'est ce qu'on va essayer de comprendre en partant à 5 pendant 2 ans dans un camion 4x4.

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Croatie, Monténégro, Albanie

    Avant de vous raconter notre périple dans les Balkans, nous tenons tout d’abord à remercier chaleureusement Olivia pour l’article paru sur le site Geo.fr nous concernant.

Vous pouvez dés à présent nous retrouver sur le site Geo en cliquant ici  et nous nous sommes engagés à fournir chaque mois un épisode de notre aventure.

Merci également à tous les Internautes de Geo pour leurs encouragements et leurs messages de sympathie. Nous avons eu l’agréable surprise de découvrir chacun de vos posts qui nous ont tous individuellement touchés. Nous avons reçu tellement de messages qu’il nous sera impossible de répondre à chacun d’entre vous, compte-tenu du fait que nous devons trouver un cyber café pour nous connecter à distance, mais sachez que vos témoignages nous portent. Nous ne réalisons pas à quel point ce que nous faisons sort de l’ordinaire, mais vous nous avez donné envie de faire partager notre aventure. Nous pensons en particulier à Mimie, à Miscaf dont les témoignages donnent tout son sens à ce blog. Comme le dit si bien Mimi d’Ecully, nous vous emmenons avec nous comme passager clandestin !

En une seule journée, nous avons eu 1100 connexions sur le blog et 60 messages. J’ai envie de parler de Masmoulin qui nous a proposé d’illustrer nos photos de voyage sur  son blog d’aquarelles.

Dans notre situation de nomades et de déracinés, nous avons besoin de votre soutien, et nous ferons tout pour vous rencontrer lorsque c’est possible, que ce soit ici, là-bas ou ailleurs! Nous avons noté toutes les possibilités de rencontres et nous essaierons de vous recontacter dès que nous approcherons le pays en question.

Pour tous ceux qui sont tentés par l’aventure, nous avons envie de leur dire d’oser, c’est le premier pas qui est le plus difficile !

La gare maritime d’Ancona est une véritable fourmilière, les guichets étant envahis par une masse de touristes en provenance de tous pays et à destination du soleil. C’est l’effervescence, la foire d’empoigne où chacun veut être servi le premier pour s’assurer de ne pas perdre une seconde de vacances. C’est tout naturellement que nous avons choisi la file d’attente la plus courte et laissé le hasard décider pour nous.

La destination sera Zadhar en Croatie. Durée du trajet : une nuit. Pas de possibilité de dormir dans le camion, obligation de dormir sur le deck du bateau, à moins de renoncer à notre esprit routard et s’offrir une cabine.

Avouez qu’avec un canapé par personne dans un bateau climatisé presque vide, il y a pire comme niveau de confort !

C’est ainsi que la Croatie s’est offerte à nous, avec ses côtes déchiquetées, parsemée de quelques 1200 îles, dont une centaine seulement est habitée.

 

 

 

 

 

 

Autant vous le dire tout de suite, si nous avons été émerveillés par l’époustouflante beauté des paysages traversés, la Croatie ne s’est pas offerte à nous comme nous l’avons espéré. Arrivés en pleine période touristique, le camion a eu du mal à trouver sa place sur ces routes escarpées, fréquentées par une file continue de camping-cars et de bus en provenance de l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest et de l’Est. Impossible de trouver le moindre espace pour ce garer et tenter de contempler le paysage. Chamaco, trop lourd, trop lent, trop encombrant n’avait pas sa place au bord de ces criques et de ses falaises. Nous nous faisions jeter à chaque fois que nous essayons de nous approcher trop près d’un village, d’une plage, voir même d’un parking.

Peut-être n’avions-nous pas le profil du touriste type qui allait louer son matelas et passer sa journée assis au bord de la buvette.

Tenter le hors piste ? Quitter l’agglutinement des touristes et tenter la fraicheur de la montagne à travers les chemins ? L’idée nous a traversés la tête, mais là aussi nous y avons rapidement renoncé lorsque nous avons appris la possibilité de rencontrer des zones minées qui n’ont pas encore été nettoyées.

Dissuasif, mais tentant quand même !

Voici une photo d’un bivouac au milieu d’un village en ruine que nous avons accédé après quelques kilomètres de chemin rocailleux. Les seuls êtres que nous ayons dérangés semblent être un couple de bouquetins sauvages. Une soirée autour d’un feu de camp, une première expérience de 4x4 et la sensation d’une première vraie aventure.

Hormis cette parenthèse de calme, nous n’avons pas eu de choix que de nous fondre dans la masse, essayer de nous faire tout petit dans des campings bondés et dont le tarif est exorbitant ou rouler, poursuivre notre route, fuir, tenter de trouver un peu d’espace et quitter la masse des vacanciers.

Quelques baignades autour des rochers (en Croatie il n’y a pas de plage mais de nombreuses criques qui ont de quoi faire pâlir les Marseillais, si fiers de leurs calanques !) et une photo de la vieille ville de Dubrovnik dont on avait tant entendu parler et qu’on a pu malheureusement aborder que sur ses hauteurs.

Au passage, vous aurez peut-être remarqué la coupe quelque peu aérée de Laurent : l’aboutissement d’un mélange de défi lancé à lui-même au moment de partir, d’une volonté de fraicheur sous ces fortes chaleurs et, il faut bien l’avouer, l’espoir d’espacer les shampoings... Mais rassurez-vous Mesdames, à l’heure où nous écrivons ces lignes depuis la Grèce, ils ont déjà bien repoussé !

Toutefois, nous avons tout de même pu nous garer très proche du centre-ville de Split, un trésor de dédalle piétonnier et d’anciens monuments qui nous ont rappelé Lyon.


 

Le paysage commence à changer une fois la frontière du Monténégro passée. Les pentes deviennent moins escarpées, des plages commencent à apparaitre et les autochtones nous semblent plus chaleureux. On commence à sortir petit à petit de la surexploitation du tourisme et de l’euro roi.

 

Cependant, conditionnés et traumatisés par notre passage en Croatie, nous avons continué de rouler. Nous regrettons aujourd’hui le passage trop rapide du bac, ce qui nous a fait manquer la ville de Kotor et la baie de Boka Kotorska. En même temps, les paysages ne sont pas défigurés par les indications routières… 

 


Puis soudain s’offre à nous une place de parking au bord de la route ! Inespéré… On sent même qu’à partir de ce parking il y a un chemin qui devrait nous conduire vers la mer. On arrive à une petite crique au bord d’une mer transparente. Un havre de paix… pour nudistes ! C’est pas grave, on va essayer de ne pas les traumatiser avec nos maillots, bouées, et autres masques… Désolé pour certains, il n’a y aura pas de photo! (on les garde pour nous). Charlotte n’a rien vu. Marine très à l’aise au milieu de ces personnes toutes nues et Corentin pas trop tranquille quand même. Une explication s’impose.

Bref, on reste 30’ et on repart. D’ailleurs Virginie était déçue : il n’y avait que des vieux !

Petite halte d’une nuit dans un parking, entre une plage et un terrain de foot. Le parking s’avère en fait être un véritable camping avec un véritable tarif, même si l’eau est insalubre. C’est l’occasion pour nous de rencontrer une famille Allemande un peu baba cool et dont les membres sont tous malades à cause de l’eau du camping, mais très sympas malgré tout.

Nous reprenons la route le lendemain. Les routes du littoral montagneux cèdent la place à la pleine aride dans laquelle se côtoient des maisons rurales d’une autre époque, et des maisons ostentatoires affichant le luxe et la démesure, avec des jardins à l’anglaise alors que le reste du paysage est jaune et sec, avec des garages abritant des 4x4 de luxe, alors que circulent encore sur cette même route des charrettes agricoles tirées par des ânes. Un paysage de far-west bientôt confirmé par la présence d’un village qui nous fait penser étrangement au style de la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis. Puis après avoir slalomé entre les vaches, la route s’arrête net, barrée par une grille.  Une impression d’être arrivés au bout du monde, à un endroit après lequel il n’y a plus rien. D’après nos calculs, derrière cette grille, c’est l’Albanie, le prochain pays que nous sommes censés atteindre. Devant cette grille, des gardiens qui nous accueillent avec le sourire. On sort nos passeports et les gardiens nous font comprendre dans leur langue sur les règles à suivre au-delà de cette barrière. Nous sommes au point de pénétrer dans une soirée privée, une rave party à la mode nudiste ! Décidemment… ça ne correspond pas tout à fait à ce que nous avions choisi de montrer à nos enfants lors de ce tour du monde !

Demi-tour. La route commence à devenir franchement difficile, escarpée, sauvage. Magnifique, avec ses gorges ! Curieusement, nous sommes seuls maintenant. Plus la trace de camping-cars ni de bus de touristes. C’est pourtant la continuité logique de la route principale vers l’Albanie.

L’Albanie, nous y voici. Nous y pénétrons par un col en montagne qui laisse place à un paysage rural d’un autre temps. Il faut dire que le pays, bien qu’épargné par les guerres des Blakans des années 90, a longtemps subit le régime communiste et n’a ouvert ses frontières que récemment.


 

Les deux aspects qui sautent immédiatement aux yeux sont les suivants :

  • Une gestion chaotique des ordures. Quelque soit le point sur lequel l’œil s’arrête, le spectacle est systématiquement gâché par la présence de déchets. La première impression est celle d’être dans une décharge, dans un pays poubelle.
  • Les routes et la circulation. Le site du ministère français des affaires étrangères nous avait prévenus :

« Les accidents de circulation sont l’une des principales causes de mortalité en Albanie, aussi bien en ce qui concerne les automobilistes que les piétons. Il est donc recommandé aux voyageurs de faire preuve d’une constante et extrême vigilance. Sauf à disposer d’un chauffeur local expérimenté, voyager de jour s’impose absolument dans toute l’Albanie, essentiellement en raison du mauvais état des infrastructures routières ou des voitures elles-mêmes, souvent vétustes.

La zone du Nord-Est du pays, Bajram Curri /Tropoja est un secteur très sensible sur le plan de la criminalité organisée et, de plus, difficilement accessible sans véhicule 4X4.

Pour les piétons, la circulation est devenue très dangereuse (en ville comme à la campagne), en raison du nombre croissant d’automobiles en Albanie - et de la conduite de nombreux automobilistes, se considérant comme prioritaires sur les piétons. De plus, la chaussée et les trottoirs de certaines villes sont parfois parsemés de cavités (absence possible de plaque d’égout), ce qui constitue un risque important de chute, notamment lors de coupures électriques nocturnes (en hiver et en été). »

 

 

 

 

 

Ceci étant dit, le pays qui s’est ouvert à nous est d’une toute autre nature et a largement dépassé la première impression que l’on a lorsque l’on y pénètre, tant nous avons été conquis par la spontanéité, la générosité et la gentillesse de ses habitants.

Ici c’est le patron d’un restaurant de plage qui spontanément nous propose de brancher le camion sur le secteur de son affaire et de nous approcher au plus près de la plage.

 

 

 

Là, c’est la responsable d’un cyber café qui, voyant que je n’avais pas que des euros sur moi (n’ayant pas encore pris conscience qu’ici la monnaie est différente) nous propose spontanément de nous offrir la cession de connexion, puis devant mon assistance pour payer, laisse sa boutique pour négocier le meilleur change auprès des autres commerçants de proximité. Egalement, c’est une famille au bord de la plage qui nous explique par gestes que notre parasol est trop petit pour nous 5 et que nous pouvons nous approcher d’eux pour s’abriter du soleil sous le leur qui est plus grand. Enfin, c’est un jeune Français d’origine Albanaise que nous avons abordé parce que sa voiture porte une plaque de Seine et Marne et qui nous consacra sa journée pour nous raconter l’histoire de son pays et nous emmène dans sa voiture faire nos démarches partout où le camion ne passe pas. Pour une fois, nous n’avions pas l’impression d’avoir le signe « euros » marqué sur nos fronts, ni la sensation d’être indésirables, parce qu’autonomes, à la différence des pays voisins.

Des routes défoncées nous avons fait un terrain de jeux ou Chamaco a pu faire preuve de ses capacités sur terrain difficile, même en centre ville ! Son rythme de tortue se moquait de cette circulation aléatoire dans ces routes de montagne où trois voitures se doublaient sur la même voie, alors qu’une personne arrivait dans le sens opposé ! « Chérie, rappelle-moi, si on doit un jour s’installer ici, de ne jamais acheter de voiture neuve ! » Et à chaque fois qu’on se serrait à droite pour se laisser doubler, c’était en échange de signes cordiaux de remerciements. Nous avons pu suivre nos envies et intuitions, aller ou bon nous semblait car ici rien n’est interdit.

 

 

 

 

 

 Lors d’une descente en montagne, nous apercevons une magnifique plage de sable blanc, accessible par une piste praticable avec le peu d’expérience de Laurent en conduite 4x4. Blocage du pont avant et passage en vitesse courte toutefois de rigueur ! Une fois arrivés sur place nous constatons qu’une voiture s’est approchée trop près du sable et s’est enlisée. L’occasion unique de tester notre treuil et nos techniques de désensablement ! Nous nous approchons au plus près à l’arrière du véhicule, tout en prenant garde de ne pas nous engager nous même sur le sable mou. Malheureusement, le conducteur ne trouve pas l’anneau de  remorquage et nous décidons de nous avancer quand même sur la plage et tenter de sortir la voiture par l’avant. C’est là que le camion s’enlise à son tour. Le coup de chance (ou de malchance pour Laurent qui voyait s’envoler ses chances de tester ses plaques d’envol) est qu’un tracteur de chantier était justement sur le site. Le chauffeur du tracteur demandait 50 euros pour nous sortir tous les deux de là, ce que nous refusions de payer, car ayant spontanément proposé notre aide, et gardant l’espoir de nous en sortir seuls malgré tout. Ils se sont toutefois arrangés en Albanais, refusant de nous impliquer dans cette basse histoire pécuniaire.

 

Lors de nos derniers jours dans le pays, nous avons visité la péninsule de Blutrint, avec son site archéologique qui résume à lui seul les grand éléments de l’histoire du pays depuis le 5è siècle avant Jésus Christ et toutes ses phases de développement, l’émergence et le déclin des grands empires qui ont dominé la région méditerranéenne.

 

 
 
 
   
   

C’est à Blutrint que nous avons retrouvé par hasard la famille allemande croisée au Montenegro. Mais si, souvenez-vous, les baba cools ! Il y en a 4 qui suivent !

 

Des maisons comme celles qui suit sont monnaie courante ici. Ce n’est pas l’effet des bombardements, mais simplement les mairies qui utilisent des buldozers pour punir les constructions illégitimes. N’oublions pas que c’est à l’Albanie que nous devons la loi du Talion ! Dans la même logique nous avons appris que la vendetta est monnaie courante ici et que lors des mariages, on exprime sa joie en tirant en l’air…à coup de kalachnikov ! Le communisme y a conservé son empreinte, même si les Albanais parlent de far-west et se réfèrent au mythe américain.

Notre dernier contact avec le pays par un dernier passage de bac où l’on entendait le bois craquer sous les roues du camion.


Un denier bivouac en montagne (splendide) où nous avons tenté d’apprivoisé Caroline. Les enfants l’ont relâchée sans regret car elle était trop timide et prenait 30’ pour ressortir la tête de sa « caisse » une fois manipulée.

 

Ils se sont réconciliés avec les tortues après en avoir trouvé une beaucoup plus petite mais beaucoup plus speed qui s’est enfouie en courant, une fois relâchée dans ses collines. De toute manière, on allait franchir les frontières de la Grèce le jour même et on s’était juré de protéger la faune des pays visités.

L’Albanie nous a laissé le souvenir d’une terre vierge de tout tourisme, en pleine possession de ses charmes et de son authenticité. Cette terre nous a semblé être pour nous l’un des derniers espaces de liberté et d’aventure en Europe. Nous avons eu l’impression d’avoir été les derniers témoins de cette renaissance et espérons que ce pays gardera encore longtemps son âme et ne sera pas victime de l’attrait touristique de ses paysages, de son climat et de sa culture.

 

Les news du garage

Chamaco se porte bien, il a montré une réelle aisance sur les routes de montagne et sur la piste. Nous sommes très satisfaits de l’intervention réalisée en Italie qui a gommé toutes nos appréhensions quand à son système de freinage et nous constatons une réelle amélioration de sa performance.

Il commence cependant à porter les traces du voyage avec une vis au niveau de la structure brisée, un coffre de store défoncé par les passages sous les arbres, une échelle qui commence à souffrir des manipulations répétées. Il commence à être marqué par les rayures multiples la boue et la poussière, perdant ainsi son côté rutilant et affirmant son côté baroudeur.

Nous sommes toujours aussi satisfaits de la carrosserie et des aménagements réalisées, même si avec du recul, nous aurions procédé différemment aujourd’hui. Nous aurions conservé le bois brut des meubles, sans ajouter de plaquage qui s’effrite avec le temps. Nous aurions privilégié un autre système pour le passage caisse-cabine dont certaines soudures ont cédé sous les croisements de pont, bien que conservant parfaitement son étanchéité.  Nous aurions privilégié l’angle de fuite à l’arrière du camion, quitte à sortir du cadre légal. Nous aurions procédé peut-être autrement au niveau de l’aménagement intérieur, en privilégiant le lit fixe pour les parents et une soute, au détriment d’une cuisine trop grande. Nous aurions reculé la porte principale à l’arrière pour que le store puisse prendre sa place à mi-hauteur de la caisse et être moins exposé.

L’ambiance à bord

Tout le monde est content et heureux d’être là.  A la perspective de la fin des vacances scolaires, nous nous rendons compte que nous sommes partis depuis déjà plus d’un mois. Nous ne voyons pas le temps passer, tant nous sommes excités par ce que nous découvrons et la perspective de ce qui nous reste à vivre dans cette aventure. Cependant, nous n’avons pas encore trouvé notre rythme, ni notre place dans ce nouveau cadre de vie. Les devoirs de vacances ont été très sporadiques jusque là et il faut vraiment que l’on arrive à se prendre en main à ce niveau là. Les enfants sont ivres par l’espace de libertés qu’offre le voyage et acceptent avec autant de difficultés les règles qu’on leur soumet, qu’elles ne sont pour nous, parents, qu’expérimentales. Nous hésitons encore entre les garder autour de nous pour les protéger et les canaliser et les inciter à nous laisser un peu d’air, en s’éloignant du camion. Difficile de trouver sa place à 5 quand on a une maison de 10m2 et un jardin de plusieurs millions d’hectares.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes dans un camping aux portes de la Grèce et nous profitons pour faire des lessives et faire tout ce que la route nous a empêchés de faire, comme mettre à jour le blog ! Et c’est là que nous avons retrouvé pour la troisième fois… la fameuse famille Allemande ! Ce coup-ci nous avons pu prendre le temps et de créer une véritable amitié avec des phrases dans lesquelles on retrouve à la fois de l’Anglais, de l’Allemand et du Français !

Mamiaorana, une internaute qui nous a connu par Geo et qui nous a envoyé un message vraiment charmant a cité : « La sagesse populaire raconte qu'il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. »  Cette phrase a pris tout son sens avec cette famille que les circonstances nous ont permis de rencontrer trois fois, dans trois pays différents.

Nous regardons avec une jouissance coupable les premiers touristes démonter leurs tentes et s’apprêter à prendre le chemin du retour et nous nous disons, non sans un certain plaisir, que dans leur tête, la partie travail commence à se réveiller, toujours accompagnée de son petit nuage de blues.

Nous pensons aussi, non sans une certaine cruauté aux supermarchés français qui doivent déjà avoir mis en rayon les articles scolaires, ainsi que la nouvelle collection automne-hiver.

Nous avons conscience de la chance que nous avons d’être là et c’est avec une grande joie que nous essayons de partager au mieux un peu de notre soleil.

Bon courage à tous et à toutes, nous sommes en pensée avec vous.

Nous nous accordons tout le mois de Septembre pour profiter pleinement des charmes de la Grèce et rentrer les pieds joints dans l’aventure, en dehors du rush touristique de l’été.

Mais ceci est une autre histoire !

Un dernier mot avant de vous quitter : pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, n’oubliez pas de vous inscrire à notre Newsletter !

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D
bonjour e merci pour cette voyage que vous nos avais detaille ;est c est jolie je suis albanais donc je vissite souvent mont pays ; donc c est vrais les routes il ne sont pas ancore ou point l higiennes n est pas ancore ou point mais sa viendrais je voir chaque annes des changement sinon domage que vous navais pas vissite dajti tirana pogradeci ilya tellement des chose magique que meme moi je decouvre pedant des vacances sinon je vie en france et je vu aussi des endroit sale et des imeuble de 17 siecle pas jolie a voir mais merci avous e bonne voyage ala prochain destination
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D
bonjour e merci pour cette voyage que vous nos avais detaille ;est c est jolie je suis albanais donc je vissite souvent mont pays ; donc c est vrais les routes il ne sont pas ancore ou point l higiennes n est pas ancore ou point mais sa viendrais je voir chaque annes des changement sinon domage que vous navais pas vissite dajti tirana pogradeci ilya tellement des chose magique que meme moi je decouvre pedant des vacances sinon je vie en france et je vu aussi des endroit sale et des imeuble de 17 siecle pas jolie a voir mais merci avous e bonne voyage ala prochain destination
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C
BonjourNous attendons la retraite avec impatience pour entamer un périple à travers le monde. Nous Avons vendu notre maison et racheté une petite maison et un gros CC pour voyager confortablement.Nous avons visité l' Albanie en 2009 et avons beaucoup aimé.charisma45.over-blog.comBon voyage à vous 5.Très cordialementPhilippe
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B
Vraiment c'est supert ce voyage en famille.J'ai parcouru comme vous la Croatie' Monténégro et l'Albanie et j'ai effectivement ressenti les mêmes impressions.En Albanie j'ai rencontré des gens très généreux qui avait envie de s'ouvrir aux autres. C'est vrai que le tri sélectif des ordures n'est pas au programme de leurs priorités, mais bon!!C'est une amie qui m'a envoyé le lien que je découvre avec enchantement
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H
Je suis sexagénaire. J'ai l'intention, dès que faire se peut, d'équiper un camion 4x4, neuf ou occasion, et de partir faire le tour du monde. Dans un an, un an et demi ? L'avenir le dira.Cela me passionne, donc, de lire les préparatifs et voyages que font d'autres pour le moment. On vit des expériences des autres aussi ! J'ai donc lu à propos, notamment, de votre échelle. Comment la sortez-vous et comment vous la rentrez puisque vous êtes, au départ, en hauteur. Au moment de la rentrer aussi d'ailleurs. Sauf erreur de ma part, elle se glisse sous la cellule, dans le faux châssis.J'ai, évidemment, hâte de vous voir avancer (pas vous j'en suis sûr) bien que j'ai le temps, mais c'est comme un roman qui passionne, on le lit en une fois.Bonne continuation à vous, LAUVIRCHAMACO.Henry
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