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Perou
Nous aurions certainement dû nous en préoccuper plus tôt...
Il faut vous avouer que les passeports de Corentin et Marine arrivent en fin de validité. Ils seront périmés le 4 Juin. Inutile de penser faire les démarches de renouvellement à La Paz : il a fallu passer en vitesse courte pour sortir de la ville, tellement les pentes sont raides. On aurait pu garer le camion sur le plateau, mais le quartier Alto est réputé comme très dangereux.
La Paz, c'est aussi là ou s'est déroulé la scission avec nos amis Suisses. Kevin n'a rien à faire en ville. Il souhaite se rendre au plus vite sur les bords du lac Titicaca pour approfondir une rencontre avec une jeune compatriote initiée à Uyuni... C'est l'occasion pour nous de se retrouver au calme pour mettre le blog à jour et pour Jonas et Julie de passer un peu de temps tous les deux, en autonomie.
Julie. Vous ne connaissez pas Julie ? Je réalise en écrivant ces lignes qu'on ne vous en a pas encore parlé. C'est la sœur de Jonas Elle nous a rejoint à Sucre pour passer 3 semaines de vacances avec son frérot et, du coup, partager un peu de notre aventure.
Nous retrouvons tout notre petit monde à Huatajata, sur les bords du lac. Une fondation suisse y a créé un orphelinat. Kevin a envie d'y rester quelques jours pour aider les bénévoles (et peut-être aussi pour creuser sa relation?...) Nous proposons à Jonas et Julie de poursuivre ensemble à bord de Chamaco. Nous réalisons rapidement que de voyager en parallèle n'est pas du tout la même chose que de vivre ensemble. Nous devenons plus complices. Les enfants ont adopté Julie qu'ils sollicitent en permanence pour jouer, pour les bisous ou des histoires. Avec Jonas, c'est déjà une vieille histoire. Tous deux sont adorables et ensemble, nous savourons de magnifiques moments de vie de famille élargie.Nous passons quelques jours à Copacabana, une cité balnéaire très agréable. Nous garons Chamaco sur la marina. En très peu de temps, nous prenons conscience que tout le monde nous a repéré dans la ville. L'accueil de ses habitants est charmant, tout en étant discret. Nous participons aux festivités de la Semaine Sainte et proposons la force de notre camion pour sortir les bateaux du lac, là où 20 personnes auraient été nécessaires. Corentin casse sa tirelire, soit de bénéfice accumulé d'une bonne dizaine de dents tombées auquel s'additionne tout l'argent qu'il a trouvé par terre depuis notre départ, et s'offre son charango, petite guitare creusée dans un corps de tatou.
Toujours avec nos petits suisses, nous nous offrons la visite de l'Isla del Sol. 8 km de marche dans une nature sauvage et un cadre authentique. De l'avis de nombreux voyageurs, les rivages boliviens du lac présentent plus de charmes que ceux du Pérou.
Les démarches frontalières sont rapides. On dispose facilement d'un visa de 3 mois pour le Pérou. Destination Puno pour le plein de bouffe et pour découvrir les rives péruviennes du lac. Nous sortons à peine du supermarché, les bras chargés de sacs, qu'une petite fille nous aborde. Accompagnée de sa nounou, elle souhaite que nous venions nous installer dans son jardin ! Sa maman nous rejoint peu après et nous confirme l'invitation. Occasion inespérée, joie des rencontres spontanées.
Dans le jardin de la maison, il y a Pukara, une école privée pour familles aisées que les parents d'Aymara ont crée. Après l'orphelinat de Huatajata, c'est un tout autre visage de l'enfance en Amérique Latine qui s'offre à nous. Des dizaines de lapins évoluent en toute quiétude dans la cours de récré et ne sont dérangés que par le ballon de foot. Le reste de leur journée est consacrée aux câlins des enfants et... à la reproduction !Virginie fait visiter le camion à toute l'école, pendant que Marine assiste aux cours en Espagnol et Corentin, à ceux de gymnastique. Marco et Naldi, les parents, sont chaleureux et enthousiasme. Ils souhaitent renouveler ces rencontres avec d'autres familles étrangères. Si un jour vous passez par Puno, nous pouvons vous transmettre leurs coordonnées. De leur maison, la vue sur le lac est magnifique !
C'est ici que nous laissons, au bout de deux jours, Jonas et Julie. Jonas est diabétique et son traitement est resté dans le camion de Kevin. Il doit l'attendre.
Nous restons cependant peu de temps seuls. À peine sortis du village d'Ayaviri, nous croisons un camping-car français. Arnaud, Lucie, et leurs 3 enfants, les Desfosses descendent dans le Sud, alors que nous remontons. Nous improvisons quelques jours ensemble sur place : baignade dans une piscine de Perrier aux odeurs de souffre et aux couleurs locales, bivouac sauvage au cœur du canyon. Superbe, inattendu, vraiment sympa...Cuzco. La Gréce des Incas. Ville incontournable de tout voyage en Amérique du Sud. Nous nous installons dans le camping de Quinta Lala où nous retrouvons nos petits suisses qui, eux, n'ont pas traîné dans les piscines à bulle ! Leur équipage s'est enrichi de Malischa, une autre Suissesse que Kevin a « ramassée » à La Paz. On décide de se poser un peu, le temps de passer un peu de temps sur Internet, de télécharger les derniers films sortis en France, d'avancer l'école et de nous organiser pour la suite du voyage. Kevin est tenté de traverser le Pérou par la jungle amazonienne. A quelques semaines du retour en France, nous ne souhaitons plus engager le camion sur des routes difficiles. Nous remonterons tranquillement la Panamérica jusqu'à Cartagène. Nos chemins vont se séparer, mais nous nous promettons de nous retrouver plus au Nord. A suivre...
Les Suisses ne sont pas encore partis, que déjà une famille française arrive au camping. Thierry, Séverine et leurs trois enfants, Camille, Romane et Gauthier, les No-Mad Experiment sont partis pour un tour du monde d'un an. Sur leur parcours en Amérique Latine, ils ont rencontré Dimitri (refuge de Tricahue au Chili), les Majuline et des Desfosses. Ils savent déjà tout de nous, alors que nous faisons leur connaissance.Les nouvelles ne sont cependant pas bonnes. Ils arrivent de Puno où ils se sont fait voler une sacoche d'ordinateur contenant les papiers du véhicule et toutes leurs photos de voyage.
Nous nous rendons ensemble le lendemain auprès du Consul de France de Cuzco. Il s'agit pour eux de connaître les démarches à faire pour leur carte grise et leur carnet de passage en douane et pour nous d'initialiser la demande de renouvellement de passeport. La seule information que nous obtenons est l'adresse de l'Ambassade de France à Lima.
Cela ne nous empêche pas de passer quelques jours très agréable ensemble. Découverte de la ville, bonnes bouffes... On fête ensemble les 35(!) ans de Thierry au coin du feu. Une réelle amitié s'instaure. Mais avec leur combi, ils vont beaucoup plus vite que nous. Nous ne devons pas tarder à partir si nous voulons les retrouver un peu plus loin dans l'aventure. Cela fait déjà plus d'une semaine que nous nous reposons dans ce camping... Mais c'est sans compter les caprices de notre camion ! Nous ne sommes pas encore sortis que le compresseur lâche. Nous sommes dans une descente, en plein milieu du passage, sans la possibilité de freiner, ni de manœuvrer, empêchant quiconque de rentrer ou de sortir. Trop bête, on va devoir rester encore un peu plus avec nos nouveaux amis ! On aurait voulu le faire exprès, on ne s'y serait pas pris autrement.
Coup de bol, la gardienne du camping dispose justement des coordonnées d'un garage spécialisé dans les « Overland Trucks ». Le mécano libère le passage dans la journée, puis répare sur place le camion dans les 4 jours. En passant à son garage, pour un dernier contrôle, nous découvrons que c'est ici que les compagnies de transport de voyageurs en camion, les Dragoman et autres Toucan Travel viennent entretenir leur véhicule. Le prix de la main d’œuvre ici est de 80 pesos par jour, soit un peu plus de 20 euros. Une telle occasion ne se rate pas. Nous décidons de rester une semaine de plus dans le garage. Tout y passe : freinage, boite de transfert, moteur, amortisseurs... Ici, on ne remplace pas, on répare... et on repart, avec un camion neuf ! C'est à Cusco que nous fêtons les 11 ans de Corentin dans le Musée du Chocolat.A défaut de pouvoir faire la Route des Incas que nous avions prévue. Nous profitions de ce temps d'attente pour visiter quelques sites.
SacsahuamánPisac
Et le Macchu Pichu ? Ce site Incas est sans aucun doute l'étape ultime de tout voyage en Amérique Latine. Nous avons eu le temps dans le camping et dans le garage d'étudier sérieusement la question et d'évaluer toutes les possibilités.
1- Se rendre en camion à Hydro-Electrica, puis de marcher 2h30 le long d'une voie ferrée jusqu'à Agua Callientes, puis 1h30 jusqu'à l'entrée du site. Idem pour le retour, car il n'y a pas de route accessible aux véhicules. Sachant qu'à cette période de l'année le ciel n'est découvert que le matin, il aurait fallut se mettre en marche à 4h00 pour être sur le site à 8h00. Pas forcé que Charlotte, du haut de ses 4 ans, accepte le défi...
2- Prendre un train depuis Cuzco. Le budget d'une telle expédition pour une famille de 5 est d'environ 1000 USD. Cela comprend le train et l'entrée du site pour une journée. Pour la plupart des touristes, ce montant disparaît lorsqu'il est intégré dans un tour organisé. Si nous choisissons cette option, il n'est pas évident que les enfants prennent toute la mesure de l’effort budgétaire consenti... Ils voyagent depuis presque deux ans et il est fort probable que pour eux, le Macchu Pichu ne soit qu'un site de plus parmi tant d'autres. A titre de comparaison, nous avons payé tout compris 800 USD pour un safari exclusif de 3 jours au Kenya.
Dans un voyage au long cours tel que le notre, l'exceptionnel fait partie du quotidien. A lui seul, le Macchu Pichu est un but de voyage. Nous ne pouvons pas consacrer le même investissement aux visites touristiques qu'une personne qui travaille tout le reste de l'année. Décider de ne pas y aller est également une manière pour nous de s'opposer à l'exploitation abusive du tourisme, alors que de nombreux Péruviens souffrent de la faim.
Une fois le dernier test sur route effectué, nous prenons la course pour Lima et lancer au plus vite les démarches administratives. Le jeu des 1000 Bornes commence. (Au passage, merci Alex, tu as comblé bon nombre de nos temps morts!)Cuzco-Nazca. Au programme 800 kils de montagne. 3 cols à plus de 4000 m et deux vallées à 2000m. Rien de mieux pour tester notre nouveau camion. Nous couvrons la distance en 3 jours. Si le premier tiers est sans intérêt, les tronçons qui suivent sont magnifiques. Un dernier bivouac au bord d'une lagune à 4500m et nous quittons une bonne fois pour toutes l'Altiplano par une longue descente qui nous amène au bord du Pacifique. En une journée, nous laissons derrière nous l'hiver montagnard pour retrouver l'été tropical. Nous troquons nos ponchos de laine d’Alpaga contre les tongues.
Nazca est connu pour ses fameuses lignes, des figures géantes creusées dans le sol et dont la taille est telle qu'on ne peut les appréhender que depuis le ciel. Leur origine reste mystérieuse. Nous nous rendons à l'aéroport pour les découvrir. Visite à faire de préférence à jeun... Au bout des 30' de vol prévues, Corentin a été le seul à ne pas avoir remplis le sac en plastique. Au contraire, le nez dans le prospectus, il cochait chacune des 12 lignes survolées pour vérifier si l'agence faisait bien son travail ! Virginie n'a pas été assez rapide pour prendre son sac, elle a dû partager celui de Charlotte.
A partir de Nazca, la mythique Panaméricaine longe la cote Pacifique. Le paysage est désertique et lassant, même si certains passages sont de toute beauté. La route est excellente, asphaltée et... plate !
Non loin de la ville d'Ica, Huacachina, un oasis d'émeraude au milieu des dunes...
Un peu plus loin, le parc national de Paracas. La proximité de la mer nous permet de découvrir de délicieuses spécialités locales : le ceviche, assortiments de poissons et fruits de mer crus, marinés dans du citron et des épices et le chicharone, fruits de mer frits dans leur chapelure.
Nous continuons de dérouler le long ruban de bitume à travers le désert et avalons kil après kil, la distance qui nous sépare de Lima. Nous garons le camion dans le parking d'un hôtel de backpachers, au milieu du quartier Mira Flores. Virginie se rend à l'Ambassade de France avec Corentin et Marine pour nos fameux passeports. Les nouvelles sont mauvaises : il faut prendre rendez-vous 2 semaines à l'avance avec le service concerné, puis prévoir 3 semaines de délai pour les obtenir. Nous sommes le 3 Mai. Dans un mois jour pour jour, deux de nos enfants seront illégaux en Amérique Latine. À partir de ce moment là, trois scénarios sont possible :
1 – Nous restons encore 5 semaines au Pérou. Ce qui équivaut à nous cacher dans le Nord et le désert, puisque nous ne devons pas nous éloigner de la capitale.
2 – Nous devons prévoir de renvoyer Corentin et Marine en France, avant la fin du voyage. Nous ne pouvons pas partir avec eux, car nous n'avons pas de maison disponible et devons régler le sort du camion. Georges et Claire, fidèles à eux-mêmes, se sont immédiatement proposé de les recevoir. Nous pouvons également les envoyer en Guadeloupe, chez le papa de Virginie. Il dispose du temps pour faire une demande de carte d'identité à leur nom, avant de les renvoyer à la métropole.
3 – Nous tentons notre chance à Quito, en Équateur.
Nous optons pour la dernière option, la plus en adéquation avec l'esprit du voyage et prenons immédiatement rendez-vous avec le service des passeports de l'Ambassade de France à Quito.
Nous sommes le 3 Mai et obtenons un rendez-vous pour le 10 Mai. Nous avons 7 jours pour couvrir les 2000 kils qui séparent Lima de Quito, plus un passage de frontière. Gaaazzzzz !
C'est à Chimbote, une ville sans intérêt infestée par l'odeur de farine de poisson que nous sommes victimes d'un premier coup fourré. Une femme flic a décidé de se payer un touriste et nous inflige une amende pour conduite sur une route interdite aux PL. Nous sommes cependant toujours sur la Panaméricaine. Les palabres durent une heure. Nous signons, mais ne payons pas.Trujillo – Visite du site Moché de Chan-Chan
Lambayeque. Sur une route à voie unique, une voiture nous double sur la droite à l'intérieur d'un virage et vient tordre notre pare-buffle en voulant se rabattre. Le conducteur a le culot de nous demander de l'argent pour le trou dans son aile arrière. Nous demandons à faire appel à la police pour un constat. Au bout de 3 heures de palabre, pour en finir, nous lâchons 100 pesos, la moitié de ce que la police nous demande pour son intervention ! Le gringo, parce qu'il a de l'argent a toujours tord. Ecœurés...
Nous sommes le Dimanche 6 Mai lorsque nous atteignons le poste de frontière de Huaquillas. Si les formalités d'immigration se font sans difficulté, les douanes posent un problème. Ils n'acceptent de délivrer l'autorisation d'importation du véhicule que si nous possédons une assurance SOAT. Or, dimanche, toutes les compagnies d'assurance sont fermées. Nous passons le nuit au poste, en compagnie de la famille Pezeron , que nous avions déjà rencontré à Ushuaïa et à Cuzco. Nous devrions shipper à la même période depuis Cartagène vers l'Europe. Nous décidons de faire toutes les démarches auprès des transitaires et compagnies maritimes ensemble. Les premiers contacts avec l’Équateur sont plutôt agréables. Les douaniers qui nous accueillent font preuve d'une amabilité et d'une hospitalité rare, nous fournissant plein d'infos sur leur pays et nous proposant d'emblée l'accès à l'eau, au téléphone et à Internet depuis leur bureau. C'est là que nous découvrons le visage de notre nouveau président...
Lundi 11h. Nous sommes libres ! Les Pezeron se dirigent vers Gayaquil où ils espèrent obtenir des informations pour les Galápagos. Nous poursuivons notre objectif.
Balao. Deuxième crevaison du voyage. La faute à une rustine sur une chambre (que les Éthiopiens nous avaient vendus pour une neuve) qui a cédé sous la chaleur. Cela nous permet de tester l'efficacité de notre Vigia. En effet, avec un pneu crevé, nous avons pu rouler jusqu'à la prochaine gomeria. La réparation a duré 1 heure et nous a coûté 8 USD !Il est tard pour improviser un bivouac. Nous n'avons pas eu le temps de sentir le niveau de sécurité du pays, et sollicitons asile dans le poste de police de La Troncal. Nous sommes accueillis par de grands sourires. Chaque policier vient nous saluer. On nous offre la douche. Encore une fois, nous sommes surpris par la gentillesse des Équatoriens. Seule Charlotte a eu du mal à dormir, sa fenêtre donnant directement sur la prison... Elle distingue des bras et des visages derrière les barreaux...
Puis c'est l'arrivée sur Quito le 8 au soir, un jour avant la date prévue.
C'est fini, nous avons atteint les 2000 kils, uniquement à coup de 75km/h max.Mais nous avions notre botte secrète !
Le rendez-vous à l'Ambassade dissipe toutes nos dernières inquiétudes. Nous devrions obtenir les nouveaux passeports avant le 31 Mai, soit 4 jours avant l'expiration des anciens...
Show must go on !
Nous n'avons encore rien vu de l'Equateur, mais déjà nous sommes séduits par la gentillesse de ses habitants qui contraste avec l'indifférence bienveillante des Péruviens.
Nous avons maintenant au moins trois semaines pour profiter pleinement du pays. Il nous restera cependant une dernière épreuve à surmonter : l'organisation du rapatriement du camion et le vol retour vers le France. Ensuite ce sera la Colombie et notre installation progressive vers une nouvelle vie de sédentaires. Mais ce sera une nouvelle aventure que nous ne manquerons pas de vous conter !
Allez, un petit film qui retrace les moments forts du Pérou.
A vous de retrouver où ça s'est passé...Une fois n'est pas coutume. Nous finissons notre article sur une note triste. Notre passage au Pérou a été marqué par une mauvaise nouvelle. Nous avons appris que, depuis que nous avons quitté l'Afrique du Sud, Dominique, l'instituteur avec qui nous avons vécu 3 semaines, est en train de mener un grand combat contre le cancer. Les médecins Français et Sud-africains sont très pessimistes, mais il nous a promis qu'il se battra et gagnera ! Au cours des trois semaines où il nous a reçu chez lui, nous avons appris à bien le connaître. Il est devenu un ami, un grand frère à tel point que nous avons élaboré les bases d'un projet commun au Cap.
Dominique : un bon vivant, un petit bonhomme qui consacre une énergie extraordinaire pour semer des morceaux de bonheur autour de lui. Un petit bonhomme mais un Grand Monsieur.
En quittant Le Cap, nous lui avons laissé un « A Plus ! ». Nous savions que nous allions nous revoir prochainement, même si croyions que nous devions poursuivre notre aventure.
Profite, Carpe Diem, ici et maintenant.
Dans toute notre aventure Péruvienne, il ne s'est pas passé un jour, sans que nous pensions à lui. C'est certainement pour nous un des événements les plus difficiles de notre voyage et nous tenions à le partager.
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Commentaires
2jojoSamedi 12 Mai 2012 à 19:34Encore un bien joli récit ! quelle aventure quand même....Profitez bien du temps qu'il vous reste avant le retour en France ! Ca va faire bizarre de ne plus avoir de carnets de route à se mettre sous la dent !
3louSamedi 12 Mai 2012 à 21:24quelle belle aventure!et dire que c'est bientôt le retour...Cela va être dur de reprendre pied dans la vie"normale".
Bonne fin de route
4les ANDREOSamedi 12 Mai 2012 à 22:54Ah, ce fameux 1000 bornes. on n'avait même pas eu le temps de le baptiser avant votre départ. Je pense que vous avez du y jouer un peu (en tou cas, le savoir m'a vraiment fait chaud au coeur)Il va falloir qu'on s'y remette, pour être au point à votre retour.difficile de vous souhaiter des 200 à tire larigot, mais au moins une jolie enfilade de 75, et surtout toutes les bottes du jeu.comme à votre habitude, nous ne pouvez vous empêcher de truffer votre parcours d'attaques incroyables.on comprend maintenant mieux en tous cas votre parcours sans le macchu picchu. ce site se suffit peut être même à lui même, et ne pas tout visiter vous permettra de pouvoir revenir sans vous poser plus de questions.bravo pour Nasca, photos magnifiquesje suis sidérée de voir les enfants changer à chaque nouveau reportage. mention spéciale à Corentin : Bon anniv', il a tellement changé en 2 ans.... ses copains ne vont pas le reconnaitre !!!sinon, ben oui, ca y est, on a changé de président (la bonne blague : le fameux 1000 bornes est fabriqué en... Corrèze !!!). Let's Wait &Seeen tous cas, on rêve toujours aussi bien avec notre dose (jamais assez fréquente, puisqu'on en parle !!!) de photo-reportage en provenance du Chamaco Team.en tous cas, on vous souhaite un bon renouvellement des passeports des zazous, et de profiter pleinement de votre escale équatorienne, et une excellente fin de voyage.partagés entre le bonheur de vous revoir prochainement, et l'inquiétude de ne plus découvrir vos articles quand vous serez rentrés, nous vous souhaitons un printemps agréable, et encore de belles rencontres.bises les zamis, et, as usual, prenez soin de vous, et profitez pleinement de chaque instant.bises sauce lyonnaise !!!5MarieSamedi 12 Mai 2012 à 22:56Une très grosse pensée pour Dominique, votre ami. Je sais combien ce combat est difficile !!!
6sandrineDimanche 13 Mai 2012 à 15:01Moi aussi, je souhaite du courage à votre ami. Surtout, il faut qu'il y croie pour s'en sortir, le moral est très important. Croyez moi...
Je ne vous connais pas mais je vous dis "chapeau", j'ai beaucoup d'admiration pour ce que vous faites là avec vos enfants ! Je pense que ce seront des belles personnes et j'espère qu'ils ne sentiront pas à l'étroit à leur retour.
Bonne continuation et PROFITEZ.
7FlorentDimanche 13 Mai 2012 à 16:44Très belles photos! Le Pérou a l'air d'être vraiment très riche en terme de paysages variés...
Bon courage pour la suite. Ca grandit encore et toujours du côté de Corentin, Marine et Charlotte!8Les Pibout'sLundi 21 Mai 2012 à 09:01Je persiste : j'adore la nouvelle coupe de Co :)
La vidéo est extra :)
L'article, comme tous ceux que l'on découvre depuis deux ans, si agréable à lire :)
Une énorme pensée enfin pour Dominique, que nous avons rencontré grâce à vous en Afrique et à qui nous pensons souvent depuis que vous nous avez appris la nouvelle ....
A bientôt, les zamis, on vous embrasse fort.
9AliceDimanche 27 Mai 2012 à 02:27Ayant vécu une année en Equateur (et en étant repartie il y a peu!), je suis touchée par vos bonnes impressions du pays et de ses habitants ! Les équatoriens sont, c'est vrai, très accueillants et immensément généreux...ils veulent à tout prix que tout étranger qui rentre dans le pays n'en garde qu'un bon souvenir !
Je vous souhaite donc de belles dernières journées dans l'hémisphère sud avant de nouvelles aventures en Colombie ! Gavez vous de ceviche, patacones, d'empanadas et surtout de llapingacho (et pourquoi pas de cuy ?!) !
10AliceDimanche 27 Mai 2012 à 02:38J'hésite...et puis j'ose !
Il y a quelque chose, de très particulier, qui me manque infiniment de l'Equateur : leurs boules quies, elles sont uniques ! Croyez vous que vous pourriez m'en rapporter deux petites boites lors de votre retour en métropole ?
Si vous êtes d'accord, je vous explique desquelles il s'agit exactement...et bien sur je vous dédommagerais !
Je m'excuse d'avance si vous trouvez ma demande abusive...on ne se connait même pas !
Dans tous les cas, merci beaucoup pour votre ce site-carnet de voyage !
11markusLundi 4 Juin 2012 à 17:27Superbe, en vous lisant je vois, la route, les enfants, les amis, les barreaux de la prison, j'ai chaud, froid, magnifique.
Merci encore une fois.
12mymieDimanche 10 Juin 2012 à 22:43C'est toujours un régal de vous lire. Les photos sont splendides !Je vous ai suivi au Pérou ... j'y étais entre le 15 et le 25 mai, sur vos traces.
On a envie de vous revoir, vous entendre, mais pas d'arrêter de vous lire ... dilemme !A bientôtMyriam
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Toujours autant de bons moments a partager avec vous.
Et croisons les doigts pour les passeports!
Super le récit !et on vous attend mais prenez votre temps, !!!
Bises à vous tous .