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Altiplano
Il n'y pas si longtemps de ça, nous étions au bord d'une piscine géante, sur le camping de Salta. Je dis bien, il n'y a pas si longtemps de ça, même si d'autres voyageurs arrivent à publier bien plus fréquemment que nous !
C'est ici que nous faisons la connaissance de Kevin, un jeune Suisse qui traverse en van Mercedes les 3 Amériques, en attendant de rejoindre le Canada pour s'y installer. Son pote Jonas voyage avec lui, mais prend actuellement une pause back-pack d'un mois avant de le retrouver. Son chien Billy, un bouvier Bernois, est un bon gros copain plein de poils qui pète et halète sous l'effet de l'altitude et de la chaleur de Salta.
Nous évoquons ensemble la possibilité de traverser le Sud-Lipez, qui selon le Routard, fait partie des sites les plus extraordinaires d'Amérique du Sud. Cependant, les nouvelles ne sont pas bonnes: selon les autres voyageurs en provenance de cette région que nous consultons sur le camping, de fortes pluies se sont abattues au Pérou et en Bolivie, détruisant de nombreuses voies de communication. Le Sud-Lipez est dangereux et ils nous déconseillent d'y aller, du haut de leur longue expérience du voyage.
Pour une fois que les catastrophes nous précèdent !
Trois alternatives s'offrent à nous : revenir au Chili et passer directement au Pérou, en tirant un trait sur la Bolivie ; entrer en Bolivie par La Quiaca, au Nord de l'Argentine, par des routes plus conventionnelles ; ou s'engager dans la route de l'Aventure par San Pedro de Atacama au Chili.
Le courant passe vite entre Kevin et nous. Un clin d’œil a suffit pour être tenté. Au pire, ça nous fera des souvenirs ! Il est mécanicien. En convoi, nous pouvons nous entre-aider et s'il y a trop d'eau dans les rivières, nous pouvons toujours attendre la décrue ! La décision est prise quand des touristes actuellement à San Pedro nous apprennent que les agences de voyages ont repris les expéditions.
Sud-Lipez, à nous !
C'est dans ce même camping que nous faisons la connaissance des Mochilas. Laeticia et Michael voyagent avec leurs deux filles, Loryne et Louna, pendant un an en Amérique Latine. C'est la première famille de back-packers que nous rencontrons. Nous sommes impressionnés par leur courage. Ils se dirigent également vers San Pedro.
Nous fêtons ensemble les 4 ans de Charlotte autour d'un assado et de l'éternel Malbec, vino tinto Argentino. Elle se voit offrir un parfum de princesse de la part de nos nouveaux amis. Michael et Laurent sont presque jumeaux. C'est naturellement que nous leur proposons de faire un bout de route avec nous...
Le rendez-vous est pris avec Kevin a San Pedro, le temps pour lui de récupérer Jonas.
Nous sommes désormais 9 à bord de Chamaco.
Battu, mon Jojo ! Mais bon, à l'époque il nous manquait Claire et Sixte...
Notre vie s'organise naturellement et simplement. Nos Réunionnais sont charmants et nous partageons le même rythme, le même goût du voyage et le même enthousiasme. Michael est instituteur et prend en main sa nouvelle classe de 3 élèves. Évaluations au programme ! Sérieux et motivation, le tout dans une ambiance calme et sereine... Même Corentin profite de la présence de Loryne, bien qu'elle soit une fille !
Premier arrêt au Parc National de Calilegua, au Nord de la ville de Jujuy (prononcer Rourouille). Nous n'y restons pas longtemps à cause des insectes, mais prenons toutefois le temps d'une grande promenade en foret. Observation des oiseaux et saut de Tarzan au dessus de la lagune. Il a fallu pousser un peu les petites vers la fin des 10 kils de marche, mais elles ont tenu le choc !
Un autre bivouac aux Termes de Reyes où, à défaut de termes, tout le monde se lance dans la construction d'un barrage dans la rivière, sous l'impulsion de Michael. Nous sommes abordés par Guillermo et Monique qui nous invitent tous les 9 (!) le lendemain pour goûter les spécialités argentines dans leur maison.
Le route se poursuit au pays de la Montagne des 7 Couleurs.
Pumamarca
Tilcara
Humahuaca
Un peu plus loin, toujours sur la RN9 nous faisons la connaissance d'une autre famille de fous : Sandrine et Philippe sont Toulousains. Ils voyagent avec leurs 4 enfants à vélo, uniquement pour vérifier si la Terre est Ronde ! Nous commençons à passer pour des voyageurs de luxe, à bord de notre vieux camion...
Photo de famille...
Nous quittons la route goudronnée peu avant Abra Pampa pour rejoindre la mythique Routa 40 que nous avions déjà empruntée en Terre de Feu. C'est l'occasion pour nos amis de goûter aux joies du ripio sur le toit du camion.
En arrivant à proximité des Salinas Grandes, un moment d'égarement, certainement dû aux dégradés de couleurs du soleil se couchant sur le lac de sel, et c'est le plantage... Elle était tellement tentante cette croûte, une si belle invitation au bivouac ! Pas évident de pelleter à prés de 4000m d'altitude. Laurent et Michael se relayent tous les deux coups de pelle, le souffle court.
Il fait nuit quand nous retrouvons le sol ferme. Il fait froid. Le vent souffle et la terre est dure. Trois raisons pour ne pas laisser nos amis sous la tente. Nous insistons pour qu'ils viennent dormir avec nous dans la camion. Michael en chien de fusil dans la cabine. Charlotte avec nous. Louna dans le lit de Charlotte, Loryne avec Marine dans son clapier et Léti à même le sol. Et les sac à dos ? On les met où ?
C'est au réveil que la réelle dimension du paysage qui nous entoure s'est offert à nos yeux. Tout ici n'est quel sel, ciel, eau et reflets. Nous y croisons un camion similaire au notre qui, depuis Ushuaïa, n'a jamais eu besoin de faire le plein d'eau ou de carburant, n'a jamais eu besoin du moindre entretien...
Nous continuons notre montée jusqu'au Paso de Jama qui marque à 4800m la frontière entre l'Argentine et le Chili. Nous effectuons nos démarches de sortie d'Argentine. L'entrée au Chili ne se fera qu'en arrivant à San Pedro. Joli bivouac, un peu plus loin, au bord d'une lagune, à 4600.
Bon ça commence à chiffrer... Concrètement, comment ça se passe ? Nous avions été sensibilisé par le mal des montagnes et la manière de le traiter. Cela commence par des maux de tête, puis de la fatigue, des étourdissements et des vomissements. Outre le fait de redescendre par pallier, un peu comme en plongée, on peut mâcher des feuilles de coca ou de le boire en infusion avec le thé. Inutile d'essayer de le fumer, Mich et Laurent ont essayé, ça ne donne aucun effet ! Personne n'a été malade. Les enfants étaient juste excités comme lorsqu'en France, ils sentaient la neige... Le thé au coca, c’était pour le folklore.
Nous craignions également pour le camion. A haute altitude, le mélange air-carburant se fait mal et la combustion est moins performante. Cela s'est senti au niveau de l'allumage où il a fallut plus d'une demi-heure pour démarrer. Une fois le moteur lancé le matin, il ne pose plus de problème, si ce n'est une fumée noire et épaisse qui nous suit.
Nouveau record à 4830m. Le Mont-Blanc est battu ! A chaque virage, le paysage change et il est difficile de tout appréhender, tellement nous nous en prenons plein les yeux. A bord du poste de pilotage, les appareils photo crépitent. On se monte les uns sur les autres pour être sûrs de ne rien rater.
Nous finissons par une longue descente de 30 kils qui nous ramène, le pied sur le ralentisseur, aux pauvres 2500m de San Pedro de Atacama, soit le plancher des vaches !
C'est ici que nous retrouvons Kevin et faisons la connaissance de Jonas. Un mécano et un instituteur avec nous : c'est ainsi équipés que nous aurions dû commencer notre voyage ! A la limite, on aurait pu inclure Greg Binet pour la cuisine... Cela ne nous a pas empêché de nous reposer et de profiter de nos derniers assados, avant d'attaquer les choses sérieuses.
Nous avons tous pleuré quand les Mochilas ont repris leur route. C'est le cœur serré que nous les avons vu tous les 4 s'éloigner derrière leur gros sac au dos. Ces moments font partie des plus éprouvants du voyage. Avec cette magnifique rencontre se clôture l'une des plus belles pages de notre aventure. Elle nous donnera une raison de nous rendre un jour à la Réunion, mais pas pour entreprendre le raid de la Diagonale du Fou.
Le Sud-Lip'. On y est. Nous choisissons de prendre la Laguna Routa, la plus difficile, mais la plus intéressante. Pourquoi la route des lagunes ? Nous laissons parler les images, tout en sachant qu'elles ne donnent qu'un faible aperçu de ce que nous avons pu admirer.
Nous sommes seuls au monde, sur le territoire des volcans, des flamants-roses et des lamas. Au bord de la Laguna Colorada, nous plongeons avec délice dans un bassin où l'eau est à 35°.
La douane Bolivienne est à plus de 5000m. Nouveau record. Le climat devient plus hostile. Paysage dantesque où la neige et les fumerolles règnent en maître absolu, nous dépassent et nous écrasent.
Les paysages se succèdent à un rythme varié. Nous nous engageons volontiers dans des hors-pistes. Si la route n'est pas trop dure, elle n'est pas toujours indiquée. Nous recommandons toutefois de s'y engager à bord d'un véhicule avec une garde au sol élevée et une vitesse courte car certains passages sont abruptes. En passant par San Cristobal, la plupart des voyageurs devrait y trouver son compte.
Ce n'est cependant pas l'itinéraire que nous avons suivi ! Nous avons continué de longer la frontière Chilienne jusqu'à Chinagua, sans être étonnés de ne plus voir les 4x4 des locaux. Les choses ont commencé à devenir sérieuses, les arrêts plus fréquents pour redresser une barre de direction, déloger une pierre entre les roues jumelées du van, sortir Chamaco d'un bain de boue sans se salir... En une journée, nous avons franchi 30 petits kilomètres.
Chinagua est un village fantôme au bord d'un salar(lac de sel séché). Ambiance lugubre hantée par les restes et les fantômes d'une ancienne garnison militaire. Aux cadavres de véhicules s'ajoutent ceux des bouteilles. Même s'il n'y a pas âme qui vive, nous sentons une présence humaine toute proche. Nous frissonnons en reprenant la route.
Nous tentons par 5 fois de quitter le village sans y parvenir. Chaque trace que nous essayons de suivre s'évanouit dans la nature, à croire que les véhicules qui les ont créé se sont évaporés.
Une dernière tentative avant de rebrousser chemin semble la bonne. Nous multiplions les déplantages de Chamaco dans un sol trop meuble. Le blocage du différentiel ne semble pas fonctionner. Nous traversons tant bien que mal ce désert de sel, avant de retrouver une vraie piste. Tirés d'affaire ? Pas tant que ça... Un nid de poule inondé et c'est un nouveau plantage. Le sol est un mélange de chewing-gum et de paille. Il colle aux roues. Le « Chalet Suisse » a beau tirer et pousser au bout du treuil, jusqu'à déformer la barre transversale de son châssis, seul un camion qui tire et 9 hommes qui poussent en viendront à bout. Premier vrai contact avec les Boliviens. Nous serons quitte pour un paquet de cigarettes et le reste de nos feuilles de coca. Les souvenirs commencent à se créer !
Une fois à Uyuni, nous retrouvons Pierre et Marie-Jo, un couple de Limousins en Land. Nous les avions déjà rencontrés à Valdes, puis sur le Perito Moreno. Dans cet Ushuaia salé du bout du monde et de l'aventure, le pastis a une saveur incomparable, celle des copains ! Premiers repas complets au restaurant pour 1 euro par personne. Les Boliviens sont calmes et accueillants.
Visite du cimetière ferroviaire, en bordure de la ville.
Uyuni est célebre pour son salar, une étendue de sel grande comme deux départements Français. Fernando, rencontré à Carlos-Paz, nous assure y avoir roulé à moto, à 130 km/h, pendant 26 secondes, les yeux bandés ! Nous avions prévu d'y initier les enfants à la conduite du camion, tant les obstacles sont improbables. Nous nous contentons de l'observer depuis sa porte d'entrée. Le salar est en eau et nous choisissons d'épargner les véhicules, ayant déjà eu notre compte de sel.
Passage rapide à Potosi. Après avoir essayé de nous frayer un passage en centre-ville, nous choisissons de poursuivre notre route. A la foule, se mêlent les troupeaux. Nous avons même aperçu un sanglier se gavant des restes du marché! Au sortir d'un bivouac entre Potosi et Sucre, nous sommes abordés par la troupe des Romancieras, qui nous demande de les prendre en photo. Rencontre irréelle. Kevin et Jonas tentent le pas de danse, dépassant leurs cavalières d'un bon mètre. Plus d'images dans notre clip de fin...
Nous retrouvons les Angaleo qui se sont installés à Sucre, après 4 ans de voyage en camion, sur tous les continents. Souvenirs et anecdotes de voyage accompagnent nos soirées communes. Nous aurions aimé rester et faire plus ample connaissance car ils sont très sympa et très accueillants, mais un événement d'importance nous attendait dans le village de Tarabusco.
Pour Kevin, la soupe de poulet dans le menu à 1 euro du marché local réserve quelques surprises...
A mi-chemin entre le Carnaval, le festival folklorique, et la commémoration de leur victoire contre les Espagnols au début du 19e siècle, le Pujlayde Tarabusco est un événement important qui rassemble chaque année toutes les tribus indiennes des environs. C'est l'occasion de rendre hommage à la Pachamama, la terre nourricière. Nous sommes étonnés par la sérénité et la tranquillité des Boliviens, même en période de fête.
A Cochabamba, nous prenons le temps de flâner sur le marché. Le quartier des sandales de pneus juxtapose celui spécialisé dans les morceaux de têtes de vache. L'animalerie pour chiens, cochons d'inde, perruches et tortues côtoie les fruits et légumes. Les boutiques de sorcellerie arborent des fœtus de lamas.
Non loin de la ville, un centre de spiritualité accueille les touristes. Un hôtel aux formes originales a été crée pour permettre aux énergies de circuler au mieux. Un cadre hétéroclite, emprunt de magie et d'ésotérisme... Avis aux amateurs !
La route qui relie Cochabamba à La Paz est très belle. A une première partie de (haute) montagne, succède 200 kils de plat absolu. Au milieu, un bivouac salutaire au sein d'une station thermale d'eau chaude. A l'issue, un trou et, dans ce trou, La Paz, la plus haute capitale du monde. Les premières visions de cette mégalopole sont vertigineuses. Il nous a fallu passer en boite courte pour amorcer la descente vers le cœur de la ville.
C'est d'ici que nous écrivons ces lignes. Nous espérons remettre Chamaco opérationnel, suite aux pistes du Sud-Lip'. La carrosserie a souffert et nous espérons réparer le blocage du différentiel.
Ensuite, ce sera le Lac Titicaca, dont la simple évocation suffit à faire rigoler Charlotte du haut de ses 4 ans, puis ce sera l'entrée au Pérou.
Mais ceci est une autre histoire !
Tags : Altiplano, Bolivie, Argentine, Chamaco
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Commentaires
1marieLundi 26 Mars 2012 à 22:43Je n'ai pas résisté d'ouvrir l' article quand j'ai reçu le mail il y a 15 minutes.Lecture rapide et j'en ai laissé pour demain , .Bravo pour les photos!90 jours c'est encore très long!!Bises Marie et GérardRépondreQuel périple !! Merci pour ce petit moment d'évasion que je me suis octroyé en feuilletant vos articles. Bravo et bonne continuation.Thomas.3natdepoixMardi 27 Mars 2012 à 22:09coucou merci encore pour ces belles photos et vos recits je vous embrasse tous profitez en .A bientot4guydolo38Mercredi 28 Mars 2012 à 13:54Bonjours les Chamaco,merci pour le récits de ces nouvelles aventures, je n'ai pas eu droit aux photos a cause d'une très mauvaise connexion, nous sommes toujours dans le sud Marocain.Une grosse bise pour son anniversaire à Charlotte. Vous cumulez les records d'altitude, bravo à chamaco !Bisous à tous.5jojoMercredi 28 Mars 2012 à 21:00Encore de bien belles aventures ! un régal pour nous !6Les whitesMercredi 28 Mars 2012 à 22:28Toujours autant d\'emotion quand on se delecte de vos aventures Une tres grose bises pour les 4 ans de Chacha Julie conte les jours avant votre retour nous sommes impatients de vous revoir Profitez !!!!!!!!7glapotinJeudi 29 Mars 2012 à 16:33Juste quelques mots : Merveilleux et encore bravo pour vos articles...... A bientôt de vous lire8les ANDREOJeudi 29 Mars 2012 à 23:00Coucou les amisC'est toujours le bonheur de découvrir vos messages. On continue à voir grandir les petits. Vous, vous ne changez pas. Les photos sont superbes. Mention spéciales à celles du salar. J'adore !!!J'espère que vos soucis d'appareil photo vont pouvoir se régler sans trop de problème.et bravo aussi pour vos record d'altitude. on en est babas !!!et on a hâte (les enfants encore plus,allez savoir pourquoi) de vous voir sur les rives du Lac Titi.... !d'ici là, on vous embrasse de tout notre coeur !!!et comme toujours, profitez, et prenez soin de vous. on a hâte de vous revoirbises lyonnaises9AllonsVoirSiLaTerreESamedi 31 Mars 2012 à 14:37Bonjour a tousVous allez un peu vite pour nous ! Apres avoir traverse le Sud Lipez en 4*4 (un grand moment), nous avons repris nos montures et retrouve Aurel et Manue que vous aviez croise dans le Lipez. Uyuni, Potosi, nous sommes maintenant a Oruro et repartons vers la Paz et le Copacabana ou nous pensons etre dans une semaine environ. Si vous etes toujours dans les parages, on essaiera de vous voir. Bon vent a tousles "fous" Sandrine, Philippe, Cedric, Margaux, Lena et Nicolas10SorevilDimanche 8 Avril 2012 à 23:13Encore une merveilleuse lecture ! C'est délicieux de vous lire. On pense tous fort à vous. À quand le retour ? Juillet ? Début fin ? On a hâte de voys ré découvrir ...!!Grosses bises à tousLa famille Revil11Félicie et CharlesJeudi 19 Avril 2012 à 08:54Un petit coucou de France où nous sommes bien rentrés.On pense à vous 5 et à la suite du périple.On espère que vous n'avez plus trop de problèmes sur les pistes.Profitez bien et encore bravo pour votre projet qui nous a donné de nouvelles idées...12ls boiv1Samedi 21 Avril 2012 à 11:06Salut ls amis, alors como esta? Nous pensons bien à vs alors que ns approchons des élections.... Et peut être une révolution prenez votre temps on vs attend les bouteilles sont au frais .... Plutôt le Havre, Nantes ? Roissy, Beauvais! bref on décompte! Ciao le club d 5!13les4vagabondsDimanche 22 Avril 2012 à 01:04Salut,nous serons à Ollantaytambo jusqu'à demain matin puis nous allons à Chinchero pour faire le marché au troc, dimanche soir à Moray. Si vous avez récupéré votre camion n'hésitez pas à nous y retrouver, ce n'est pas loin car nous ne repasserons pas par Cuzco.Je me reconnecte demain pour voir. Impossible d'envoyer un mail direct sur votre boite.14Vaness et DamienLundi 23 Avril 2012 à 19:38Salut à tous,
pensez à ouvrir une agence de presse en rentrant, vous avez réussi à nous faire rêver pendant deux ans a travers vos textes et vos photos dignes des plus grands reporters, bravo, on vous envie vraiment!!! de notre coté nous préparons cotes de boeuf et bonnes bouteilles pour vous accueillir.
A bientôt
Vaness Damien et Romane15bremach sweet dreamVendredi 4 Mai 2012 à 21:09Bonjour a vous tous,
nous sommes la famille franco-allemande qui voyage en bremach, nous nous sommes rencontres a ushuaia au camping et venions comme vous d afrique
nous sommes actuellement au perou a arequipa et continuerons jusqu en colombie.
nous aurions plaisir a vous retrouver en route.
pourrait on se joindre pour echanger des infos concernant le shipping du camion de cartagena vers la france
nous n arrivons pas a vendre le notre sur ce continent et devons penser a le ramener en europe
merci de nous contactacter
guylaine,herwig et samuel
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