• Sur les pas du Dr Livingstone

    Le 3è plus grand lac d'Afrique après le lac Victoria et le lac Tanganyka est le lac Malawi, qui donne son nom au pays dont il occupe 4/5 du territoire. Nous tenions à y aller, car de nombreux voyageurs nous en avaient vanté le littoral, digne, selon certains, des Îles Seychelles. Nous n'avions d'ailleurs aucune raison de nous en priver, puisque le visa d'entrée dans le pays est gratuit. Les fonds de l'eau ont également une excellente réputation.

    C'est au bord d'une telle plage de rêve que nous nous sommes arrêtés une semaine, le temps pour Corentin de s'initier à la plongée, et pour Virginie et Laurent de s'y perfectionner (Advanced PADI). Il fallait en profiter, car ce sera certainement notre dernière baignade en Afrique...

    C'est là que nous découvrons un écosystème unique au monde. Les seuls végétaux présents au fond du lac sont des algues microscopiques qui servent de nourriture à deux seules espèces de poissons. Les poissons chat et les cychlidés. Le reste n'est que sable et rochers. Les cychlidés, tous originaires du lac Malawi, font le bonheur des aquariophiles d'eau douce à travers le monde. Il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs, même s'ils ont tous des caractéristiques communes. Sur les 600 espèces présumées, seule la moitié a été recensée à ce jour.

    Nous profitons également de cette pause plongée pour tenter de soigner otites et autres infections contractées en Tanzanie. Je dis bien tenter, car sous le climat équatorial, la moindre piqûre de moustique grattée qui s'infecte peut devenir purulente et prendre des mois à guérir. On a beau multiplier les couches d'éosine et de Bétadine, seuls les antibiotiques en viennent à bout. Corentin est d'ailleurs le seul dont la peau est indemne de toute piqûre...

    Puisque nous sommes en train de parler d'infections, nous sommes mis en garde contre une autre menace sanitaire. La bilharziose est un parasite que l'on peut contracter en se baignant dans des eaux stagnantes. C'est la larve d'un escargot qui se développe sous la peau et prend possession de l'organisme humain en le dévorant petit à petit de l'intérieur. Laurent, lorsqu'il était en Cote d'Ivoire, a eu un haut le cœur, quant il a cru l'apercevoir se déplacer à travers l’œil de son interlocuteur... Qu'est-ce qui se passe si un jour la larve décide de fabriquer sa coquille !?! Les chances de contracter la maladie sont très élevées si l'on se baigne dans le lac Malawi. En revanche, la bilharziose se soigne très facilement. Une seule pilule prise 6 semaines après l'exposition au risque suffit pour éradiquer le parasite. Il ne faudra pas manquer la date...

    Le Malawi est un des pays les plus pauvres du monde. Sa principale ressource est l'agriculture qui occupe 70% de la population. Il est ravagé par le SIDA. Comme en Éthiopie, la population s'est enfermée dans un cycle infernal. Au cours des 20 dernières années, la moitié de la foret a été détruite, essentiellement pour servir de bois de chauffage.

    Là encore nous sommes sidérés de voir à quel point difficulté et joie de vivre forment un couple indissociable. Nous ne nous lassons jamais ce cette euphorie, de cette gentillesse, de cette joie spontanée qui accompagne notre passage dans chaque village. Elle est d'autant plus poignante, que ``Chamaco`` est une insulte obscène en Chichewa, la langue officielle du pays avec l'anglais. Les véhicules sont rares au Malawi. Les villageois prennent possession des routes avec leur commerce et leur bétail. Alors imaginez leur tête quand un camion 4x4 de blancs arrive en trombe, avec un bras d'honneur écrit sur le flanc du véhicule ?

    Et pourtant... Ici la joie prend son sens le plus fort qu'on ait jamais pu voir en Afrique. Toutes les personnes continuent de chercher à accrocher notre regard par des grands gestes de salutation, par des cris et même par des danses et des acrobaties improvisées au bord de la route. La joie ici est palpable, réelle, spontanée, jamais intéressée. Le ``Cœur Chaud de l'Afrique``, le nom qu'ils donnent à leur pays, semble être ignoré des associations humanitaires et du tourisme de masse, ce qui rend leur détresse encore plus poignante.

    Nous sommes en plein dans le dilemme du voyageur de passage : comment aider et préserver ?

    C'est avec les enfants du Malawi que nous avons pris un jour le chemin de l'école. Nous y étions invités par l'artiste qui a peint une fresque sur le camion, lui prêtant une vision très particulière du monde... Les enfants nous attendaient près de la plage, à deux kilomètres de l'école. Ils nous ont tendu la main pour qu'on la tienne dans la notre, pas pour qu'on la remplisse. Ils ne l'ont lâchée qu'une fois... l'école en vue ! Puis ils sont repartis, probablement pour aider leurs parents au travail des champs.

    L'effectif de la classe des petits compte plus de 200 élèves pour une seule institutrice. On nous apprend que certains ont fait, à pied nus, 5 kilomètres pour réciter l'alphabet anglais. La salle de classe n'est pas plus grande que les nôtres. Elle n'a pas de meubles. Les enfants sont assis par terre. La maîtresse se fraie un passage au milieux d'eux à coup de baguette pour en punir un ou pour séparer un groupe dissipé. Pas de suivi personnalisé comme en France. Ceux qui réussissent sont ceux qui s'accrochent, souvent ceux qui viennent des maisons les plus éloignées. Ce sont les plus motivés. L'appel au travail des champs fait en sorte que la sélection des meilleurs élevés se fait naturellement, même quand on a six ans !

    La classe des grands ressemble plus à nos classes françaises, ou tout du moins à celle du Petit Nicolas. Ils ne sont plus que 40, assis derrière un pupitre. La concurrence est rude, et l'on se bat pour savoir qui sera le premier à répondre à la moindre question du maître. Seuls nos enfants à nous dorment. Il faut dire que, quand on voyage, un cours en Anglais sur les étapes du planning (le cours du jour) ne constitue pas forcément une priorité...

     

    Venus pour la réputation de son lac, nous sommes littéralement tombés sous le charme du pays, et tout particulièrement de ses habitants. Avec du recul, ce sont eux qui nous ont le plus touchés et nous garderons un souvenir ému de notre rencontre avec les Malawiens. Par leur enthousiasme, leur spontanéité, leur euphorie et leur étonnement, les adultes d'Afrique ont réussi à garder leur âme d'enfant. Les enfants quant à eux sont devenus précocement des adultes. Ils ont le regard déterminé et volontaire de ceux qui, trop vite, ont dû lutter pour survivre. Mais surtout, et ce qui nous a fait mal, est que ces enfants, aussi petit soient ils, n'ont probablement jamais connu la tendresse, tellement ils sont impliqués par des soucis que notre société réserve aux adultes. Un simple bisous d'une maman suffit à leur faire perdre tous leurs moyens. Et ils en redemandent !

    Peu avant de franchir la frontière de la Zambie, nous nous installons sur la place d'un village, non loin de la route. Très vite, des enfants arrivent, curieux. Nous jouons un moment avec eux, jusqu'au moment où nous décidons d'aller nous coucher. Em ouvrant la porte, ils ne peuvent s’empêcher de jeter un œil à l'intérieur du camion... et de tomber sur les nombreux sacs de nourriture par terre. Occidentaux avides, nous venions de faire un plein dans un supermarché de Lilongwe, la capitale. Très vite, c'est l'émeute devant la porte du camion. Ils ont maintenant 50, excités, à vouloir être au plus près de cette caverne aux merveilles. Nous refermons la porte avec gentillesse, mais fermeté. Nous restons sur place encore une demi-heure, ils restent là, tous à taper sur le camion. Nous n'avons pas d'autre choix que de fuir, car malgré l’accueil des adultes, nous savons que nous ne pourrons pas dormir ici.

    Nous avons honte. Il est tellement facile de considérer que ``moni`` veut dire ``bonjour`` en Chichewa et non pas ``money`, comme dans tous les autres pays d'Afrique de l'Est...

    Ce sera notre dernier échange avec les enfants du Malawi.

    Les Zambien sont des gens bien. Au delà du jeux de mots, ils ont ce flegme, cette nonchalance, cette retenue typiquement Britannique. Nous venons à peine de franchir la frontière du Malawi et là, c'est à peine, si, en Zambie, les signes de la main de nos enfants à travers la portière trouvent une réponse, souvent hésitante. Cela ne les empêche pas d’êtredes personnes charmantes et très hospitalières.

    Premier arrêt dans le parc national de South Luangwa, le plus grand parc naturel d'Afrique.

    Nous établissons notre bivouac le long d'une rivière, à l'entrée du parc.

    Corentin : ``Il y a tout ici ! Hippos, crocos et bilharziose !``

    Il ne croyait pas si bien dire...

    Là encore, gazelles, éléphants, zèbres... On vous a déjà montré de nombreuses photos de vie sauvage dans la brousse Africaine. Et puis de vrais photographes animaliers font ça beaucoup mieux que nous. Pour ceux qui sont vraiment en manque, on en a mis quelques unes dans le diaporama. Nous devenons familiers avec cette faune, à tel point que nous en oublions les dangers. De la même manière qu'elle a pu manipuler des serpents dans des fermes spécialisées, Marine n'hésite plus à courir après un serpent sauvage inconnu...

    Corentin profite peu de ce cadre exceptionnel. On le sent fatigué. Il dort beaucoup et on le laisse se reposer, attribuant son état à notre mode de vie. Chaque jour étant tellement riche et intense, on comprend que le manque de repaires fixes peut être fatigant et source de stress pour un enfant.

    Nous poursuivons notre route vers la capitale. Extrait :

    Péric – Vous êtes où là ?

    Nous – A Lusaka

    Péric – A bon ? Vous êtes déjà au Japon?``

    Nous avons ensuite prolongé notre route jusqu’à un lieu cher à Laurent, sur les traces de David Livingstone, explorateur britannique qui a découvert la région. Il a donné son nom à la ville proche des chutes Victoria.

    Les images qui suivent nous donne la meilleure occasion possible d'embrasser cette terre d'Afrique, à l'origine de l'humanité, qui a été si généreuse avec nous. Nous poursuivons ici notre voyage à travers le temps et avons l'impression d’être maintenant parvenu à la matrice, à la terre féconde, à partir de laquelle tout a commencé. Cette terre, c'est ``Mother Zambia``, comme l'appellent avec affection ses enfants. C'est Gaïa, cette déesse Grecque au bras longs dans lesquels on vient se réfugier, c'est notre mère à tous, qui nourrit sur son sol toutes les choses qui sont. La Zambie, c'est le seul pays féminin au milieu de ses huit voisins masculins (rappelez-vous, on ne fait pas la distinction du genre en Anglais). ``Mother Zambia``, c'est cette femme au sein lourd qui, au petit matin, réveille ses six enfants pour qu'ils prennent le chemin de l'école, puis, ses outils sur la tête, va parcourir 12 kilomètres pour participer pendant 8 heures, le dos casse en deux, à la récolte du mais, puis, rentrer chez elle par le même chemin pour nourrir ses enfants. C'est cette femme que Laurent a voulu embrasser à sa manière et, par extension, rendre hommage à toutes les maman du monde, à l’occasion de la fête des mères en France. Nous pensons particulièrement à celles qui sont parties trop tôt et qui doivent bien se marrer en nous regardant de là-haut. Continuez de veiller sur nous.

    La situation de Corentin devient préoccupante. Il dort de plus de plus et ne participe qu'avec difficultés à nos activités. Il n'a pas mangé depuis plusieurs jours. Il commence à avoir de la fièvre. Depuis deux jours, Charlotte est particulièrement râleuse. Elle présente elle aussi de la fièvre. Sans plus attendre davantage, nous décidons de les amener tous les deux dans un centre médical de Livingstone.

    Le diagnostic tombe : ils souffrent tous les deux du paludisme. Corentin en particulier souffre d'une forme sévère de la malaria. Deux des trois formes possibles sont présentes dans son organisme. Lui qui ne semblait jamais être piqué par les moustiques et qui craignait la bilharziose... Nous sommes restés trois jours dans ce centre. Les enfants, sous perfusion, ont reçu quinine, antibiotiques et de quoi calmer la fièvre.

    A l'heure où nous écrivons ces lignes, ils vont beaucoup mieux. Nous sommes restés 7 jours à Livingstone pour suivre l'évolution de la maladie, puis, avec la bénédiction des médecins, avons repris la route. A l'heure d'aujourd'hui, leur organisme présente encore des traces de l'infection, mais ils ont tous les deux retrouvé leur énergie.

    Nous faisons un dernier stop en centre ville, le temps pour Laurent de télécharger nos dernières photos sur le site à l'avant du camion et pour Virginie d'envoyer quelques cartes postales. Le camion est en pente, la double porte moustiquaire s'est fermée, rendant difficile la remontée dans le camion pour Virginie. Un homme se propose de l'aider. Avant qu'elle ait pu émettre un avis, l'homme est déjà dans le camion, la main posée sur le téléphone portable. Virginie monte dans le camion et essaie de le faire sortir, tout en hurlant. Laurent saute de la cabine et fait tomber l'homme du camion en l'attrapant par sa chemise. L'homme est à terre. Un témoin de la scène, un colosse de 100 kg en costume, saute à pied joint sur la cage thoracique de l'homme, puis vient s’excuser, au nom de son pays. Nous ne connaîtrons pas l'état des côtes de notre agresseur... Retour au calme, on reprend la route direction la Namibie. Marine : ``je ne comprend pas pourquoi on se bagarre comme ça pour un téléphone portable!``

    La Zambie recèle en son sein des lieux mythiques dont les noms évoquent à nos oreilles une terre d'aventure : fleuve Zambeze, chutes Victoria, Livingstone... Elle est le pays des millionnaires. Avec un euro pour 6500 kachas, un plein de diesel pour Chamaco coûte la bagatelle de 3,4 millions de kachas ! C'est aussi un pays écologiquement optimiste. On y trouve ici autant de pépinière que d'hectares de foret ravagées au Malawi. Ici les éléphants sont une nuisance, tellement ils ont été préservés. Ils rentrent maintenant dans les villages. On nous apprend qu'ils ont muté récemment. A force de chasser les individus pourvus des plus grosses défenses, les éléphants de Zambie ont maintenant, et depuis peu de temps, des défenses plus courte, le gène ayant disparu.

    Voilà pour aujourd'hui.

    Nous ne pouvons clore cette page sans embrasser les ``7 à Vivre``, avec qui nous avons vécu 1000 aventures depuis l’Égypte, en particulier toutes celles que nous venons de vous compter. Ensemble, nous avons partagé des souvenirs formidables de vie de famille, de rencontres et de paysages à couper le souffle. Nous étions solidaires dans des moments magiques, mais aussi dans les galères de santé et de mécanique. Aujourd'hui nos chemins viennent de se séparer. Leur voyage se termine dans 26 jours au Cap, alors que nous avons la ferme intention de prendre notre temps pour vivre pleinement la Namibie. Laurent, Béné et les enfants : bravo pour votre aventure et merci pour votre amitié.

    Aujourd'hui, nous sommes en plein questionnement sur notre itinéraire. L'état de nos finances n'est plus celui sur lequel on comptait lors de notre départ. Alors ? Continuer sur trois ans ? Voir venir au bout de deux ans comment nos finances vont pouvoir évoluer ? Dans ce cas, l'itinéraire choisi à notre départ est-il toujours pertinent ? On parle toujours de l'Australie, mais aussi maintenant d'Amérique Latine, le temps de voir et de se repositionner ensuite éventuellement vers l'Asie. On parle aussi l'Afrique de l'Ouest... Autant de questions... Réponse... après Cape Town !

    Nous suivons avec avidité tous les événements qui nous rattachent à notre bonne vieille France : la fête des voisins, celle de la musique, Rolland Garros, la sortie du disque des Enfoirés (que nous avons réussi à obtenir)... et le parcours prévu du Tour de France. Jamais nous n'avons tant souhaité participer à une étape du TDF, alors que cela nous était indifférent à la maison. Bref, en tant qu'exilés volontaires, nous nous rattachons à ce qui nous manque le plus : tout ce qui fait l’événement autour desquels les Français se rassemblent.

    A vous, qui avez su prendre quelques minutes pour nous lire, nous espérons vous avoir fait un peu voyager, sinon rêver et nous vous faisons parvenir toute amitié.

    Film à voir: L'Itinéraire d'un enfant gâté, bien sûr!!!!!


  • Commentaires

    1
    sandrine
    Samedi 4 Juin 2011 à 21:58
    Bonjour,
    Je ne vous connais pas mais c'est toujours un réel plaisir de vous suivre dans cette magnifique aventure. Et sachez que vous ne ratez pas grand chose ! Ici, c'est catastrophe (réelle) sur catastrophe (toute relative) ! Alors profitez de tout ! prenez ce qu'il y a à prendre !!! Bon rétablissement aux enfants !
    2
    nat
    Samedi 4 Juin 2011 à 23:13
    bonjour
    Je suis votre aventure de mon canapé...
    M'étant abonnée à votre news depuis le début...
    Bonne continuation dans votre périple...
    Savourez ces instants...
    3
    francois
    Dimanche 5 Juin 2011 à 00:13
    Bien le bonjour d'un village du fond de la France ( vercors )qui semble vous rendre un peu nostalgique !?

    Aprés avoir voyager un an en famille l'année derniére, mais sans véhicule, j'ai trop peur de la mécanique, j'apprécie au plus haut point votre site et vos récits. Moi, j'ai plutot la nostalgie du voyage ... !
    Vivons bien nos moments présents et merci beaucoup pour vos textes, images, sensations, videos ...Je trouve ce dernier article très représentatif de votre voyage et raconté avec sensibilité, pudeur et respect :encore bravo !
    et félicitations pour avoir oser le saut a l'élastique ... en afrique !
    bon courage pour vos reflexions sur l'itinéraire = moments pas faciles !

    bonne continuation; que votre jour soit bleu

    ... Mais je préfére regarder votre voyage que rolland garros !!
    kikamatong.over-blog.com
    4
    Guitare
    Dimanche 5 Juin 2011 à 00:20
    Pour moi, les chutes Victoria restent d'abord associées à l'itinéraire d'un enfant gaté. Mais quand certains décident de faire un break du monde de l'entreprise seuls, d'autres préfère le faire en famille. Chapeau les artistes!
    Gros bisous de nous cinq et bon rétablissement à Chacha & Co.
    5
    Hachille
    Dimanche 5 Juin 2011 à 08:47
    ... Chamaco adorerait sûrement les pistes fantastiques d'Amérique du sud... et ses paysages à'infini... parfois un peu frisquet que l'Afrique de l'Est ;)....
    Suerte!
    Yann et Ge..
    6
    bucephale
    Dimanche 5 Juin 2011 à 10:55
    Vous allez trouver ca bizarre. Je vous conseille largement l'Amerique du Sud, tout comme Yann et Ge. Oubliez l'Australie, beaucoup de contraintes et un budget ennnnnorme. L'Asie du Sud est? Cool a tous les niveaux, mais la chaleur est sans cesse presente et pesante pour les enfants. On y vient pour les gens, mais les paysages n'ont pas le grandiose de l'Amerique du Sud.
    อย่างแน่นอน, en Thai.
    Bons Baisers de Bangkok, ou Bucephale fait peau neuve apres cinq annees de voyage.
    Marc et Helene
    7
    guydolo38
    Dimanche 5 Juin 2011 à 12:13
    Bonjour Chamaco,
    Rêvé, vous nous faite rêver, ne regretter pas trop la France à part la vie de plus en plus chère, pas grand chose de neuf et quand vous serez de retour ça risque d'être pour un bon moment alors profiter au maximum de tout.veillez surtout bien sur vous et votre route sera la notre.
    Continuez à nous régaler de vos écrits et photos un pur bonheur,amitiés
    guydolo38
    8
    Pascale
    Dimanche 5 Juin 2011 à 13:23
    Je ne vous connais pas non plus, mais recevoir vos mails est un réel bonheur, l'impression d'avoir des nouvelles de la famille. Merci mille fois pour vos récits, photos, vidéos (la musique est top), commentaires et réflexions; un vrai, grand plaisir. Et puis l'impression d'un peu faire le voyage avec vous.
    Moi aussi j'aimerais bien que vous alliez en Asie et en Amérique latine ... mais nous irons, où vous nous emmènerez, on suivra !!
    Prenez soin de vous
    Pascale
    9
    DIEGO54
    Dimanche 5 Juin 2011 à 18:24
    Bonjour,
    N'oubliez surtout pas le lac Kariba ... !!!
    Souvenez-vous du film de Claude Lelouch, "Itinéraire d'un enfant gâté", avec JP Belmondo ...
    Bonne route ...
    10
    PERIC
    Dimanche 5 Juin 2011 à 18:50
    merci de faire partager mon sens de l'humour avec Osaka!
    Peric
    11
    La Famille bacote
    Dimanche 5 Juin 2011 à 23:00
    Bonjour les Chamaco,
    Nous souhaitons un bon rétablissement à Charlotte (Alona te fait des gros bisous) et à Corentin; et vous souhaitons des moments grandioses.
    Valérie, Eric, Emie, Ilian, Alona et Olyne.
    12
    missclic
    Dimanche 5 Juin 2011 à 23:18
    un petit bonjour de Strasbourg!
    merci à vous qui grace à ce blog nous faites voyager et surtout rever
    Amitiés
    Audrey
    13
    dominique 33210
    Lundi 6 Juin 2011 à 07:39
    Bonjour,
    Merci pour ce récit .. je continue mon voyage avec vous en vous lisant!! .. Bon rétablissement aux loulous et bonne continuation dans ce beau périple. Je pense régulierement à vous même si on ne se connais pas réellement.
    Amicalement
    14
    Yann
    Lundi 6 Juin 2011 à 08:20
    Est ce le fait de vous approcher de la fin de votre périple sur le continent africain qui vous donne ce ton quelque peu nostalgique. Continuez à nous faire partager ces magnifiques moments.
    En tout cas merci pour ces magnifiques écrits et photos. En espérant que les enfants sont à ce jour totalement remis.
    Bises à tous
    15
    jojophiphi
    Lundi 6 Juin 2011 à 14:08
    bonjour, merci pour vos mails. Bon rétablissement aux enfants.
    La nostalgie vous gagne, mais pensez à tous les souvenirs, à toutes ces rencontres....., aux lieux où vous ne reviendrez
    plus. quelle chance pour vos enfants.
    bonne route.
    josiane
    16
    Olivier Crasquin
    Lundi 6 Juin 2011 à 18:48
    Bonjour les Chamaco,
    Eh bien quel bout de chemin et que d'aventures depuis début Février!
    Nous avons beaucoup apprécié votre blog , les textes, les photos, l'ambiance. Les joies, les peurs, les découvertes et les soucis.
    J'espère que nous n'aurons pas les mêmes mésaventures que vous en retrouvant nos voitures à Jungle Junction...
    Quel était le traitement préventif du palu des enfants et le vôtre? Comment vont ils actuellement? Avez vous eu des soucis avec la bilharziose?
    Nous repartons de Nairobi début Novembre vers Ouganda, Rwanda et Tanzanie. A défaut de Massaî Mara, ce sera le Serengetti. Ensuite nous hésitons entre deux options. A cette saison il fera très chaud et pluvieux. C'est pourquoi j'imagine, à partir de Dar es Salam, de descendre vers le Mozambique le long de l'Océan Indien. Ensuite cap ouest pour revenir vers le sud Malawi et le lac. Nous devons passer à Lilongwé le 15/XII. De là descente vers le Zimbabwé, Mozambique à nouveau puis Afrique du Sud vers Le Cap via Lesotho.
    L'autre alternative, c'est votre parcours. Mais nous n'aurions alors pas le temps de remonter vers le nord du Mozambique qui est dit-on absolument magnifique. Je ne sais pas encore.
    En outre je crois que nous cumulerons quelques inconvénients: chaleur, pluie et vacances scolaires sud africaines...
    Auparavant nous serons en Namibie comme prévu fin Juillet. Où serez vous à ce moment là?

    Nous vous souhaitons à tous les cinq bon vent et je ne manquerais pas de lire la suite de vos aventures passionnantes. Bises.

    Christine & Olivier
    17
    Patrick
    Lundi 6 Juin 2011 à 21:38
    Chers Chamacos,

    Bonne route, on vous souhaite bon rétablissement final pour vos enfants, et encore mille merci pour vos nouvelles, qui venaient régulièrement completer celles de nos amis... ;-)

    Je crois bien pouvoir dire que ces voeux et remerciements sont partagés par à peu près tout les suiveurs des sept à vivre.

    Patrick
    18
    Jourdain's Five
    Mardi 7 Juin 2011 à 01:12
    Nous avons les mêmes références cinématographiques !!!
    Re-bravo et bon rétablissement aux 2 'C' :Corentin et Charlotte.
    Une caresse au Rhino et bzzz à vous 5
    Virginie² & Co
    19
    kikitoto
    Mardi 7 Juin 2011 à 11:40
    Votre superbe voyage ,jusqu'a ce jour ,devient de plus en plus difficile,santé,sécurité,finance.Bien sur nous vous souhaitons d'aller le plus loin possible (égoistes que nous sommes)mais sans prendre de risque,mais le risque O ne doit pas exister dans ces contrées Il faut un courage exceptionnel mais aussi un peu d'inconscience,excusez nous,pour vouloir continuer nous attendons donc la suite de vos aventures!! Bien cordialement.
    20
    martine et G
    Mardi 7 Juin 2011 à 15:23
    Nous vous suivons toujours avec autant de plaisir. Nous espérons que les ennuis de santé de Charlotte et Corentin ne sont plus que mauvais souvenirs et nous leur souhaitons un prompt rétablissement . Bonne continuation pour la suite de votre voyage. Gérard a tenu compte de tes remarques pour le camion et merci de nous donner ses infos.
    21
    Marie et G
    Mardi 7 Juin 2011 à 17:26
    Toujours le même plaisir de vous lire et de voyager avec vous .
    Quelques frayeurs en vous lisant! Tout semble être rentré dans l'ordre.Bonne suite à vous et à bientôt.
    Bise à la petite famille.
    22
    mima
    Jeudi 9 Juin 2011 à 09:23
    un bonheur et un plaisir renouvellés de vous suivre Dieu que j'ai eu peur en voyant Laurent au saut à l'élastique et lui même pas peur - remarquez ça a dû être un grand moment- quelles vilaines bêtes vous guettent ? n'oubliez pas la pilule dans six semaines pour éviter de voir un escargot s'inviter dans votre organisme - 200 élèves pour 1 instituteur pour les plus petits et ici en France on râle dès que l'on en a 30 !!! hallucinant !!! il faudrait que certains aillent faire des stages au Malawi - ils en prendraient sans doute de la graine - le diaporama est magnifique - quelle que soit votre destination future, continuez à me faire rêver - je vous embrasse de tout coeur et que Dieu vous garde !!!!!
    23
    chanchan
    Vendredi 10 Juin 2011 à 17:57
    Bonjour CHAMACO
    Quel régal de vous lire chaque fois !! Vous donnez et recevez des leçons de vie .Bonne continuation ,bonne santé aux enfants
    24
    luc et georgette
    Lundi 13 Juin 2011 à 21:45
    Bonsoir, nous pensons souvent à vous, aux enfants et aux bons moments passé ensemble en Afrique avec Jean Luc et Alphine pleins de bisous aux enfants Luc et Georgette
    25
    mymie
    Mercredi 15 Juin 2011 à 09:16
    Hello,
    Je viens encore de m'évader quelques instants en lisant votre récit, toujours aussi captivant. Et je profite de cette journée pour te souhaiter un joyeux anniversaire Virginie !
    Bisous
    Myriam
    26
    M.Christine
    Samedi 25 Juin 2011 à 16:18
    Je voyage et je rêve grâce à vous. C'est sublime. Merci encore. Prenez bien soin de vous tous. Bisous.
    27
    sorevil
    Jeudi 21 Juillet 2011 à 23:46
    coucou à tous, ... que dire après toutes ces lectures et photos ... c'est grandiose ! perturbant ! beu et magique à la fois ! une multitude de sentiments en m temps ! les enfants grandissent ... changent ! j'ai hâte de vous revoir... louison aussi ... elle parle de vous très très souvent ! on ne rate pas une occasion de parler de vous ! Grosses bises à tous ... de Noirmoutier où le soleil a pointé son nez après 1 semaine de pluie intense à 14° !!! en juillet! mais il ne fait qd m pas plus de 20!!!! un petit mot spéciale à laurent : mes eleves le dernier cours ont montrés des vidéos sur des trucs rigolo un peu intense ... et à mon tour j'ai montré ta vidéo sur le seau aux chutes victoria! ils ont tous été stochés !!!!! extra ! bravo ! à très bientot et continuez à nous faire rêver !!!!! Bises sophie
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