• Après une longue absence sur ce blog que nous allons tenter de justifier, ou tout au moins d’expliquer, nous reprenons notre récit au moment où nous venions de pénétrer en territoire hellénique.

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et="">Comme nous vous l’avons raconté lors de l’épisode précédent, une fois la frontière entre l’Albanie et la Grèce franchie, nous avons pris notre quartier d’été dans un camping proche d’Igoumenitsa, histoire de nous fondre parmi les derniers touristes, de faire une lessive, de casser notre store contre un arbre dont les branches étaient décidemment trop basses, et de profiter de nos nouveaux copains allemands et français.</virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et="">Une fois gavés de soleil, de piscine et d’Internet, nous décidons de reprendre la route, direction Patras. « - Tu trouves pas qu’il fait un drôle de bruit le camion, là ? – Non, c’est bruyant, ça secoue et ça sent mauvais, comme d’habitude ». Des routes sauvages, un bivouac très sympa au bord de la plage, près d’une charmante petite marina, une ballade dans les ruines du château médiéval qui domine le village, et toujours le long serpent de bitume.</virginie>

     

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et="">Doucement en montée, pas trop vite en descente et toujours ces gestes larges pour amener le camion à prendre toute la place dans les virages de montagne. « - Et là, il n’est pas nouveau, ce bruit là ? – Non, pas plus qu’avant ». </virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et="">Puis c’est l’arrivée sur Patras et son pont majestueux qui relie le Péloponnèse au continent.</virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras="">Enfin une grande ville, une vraie, pleine de CO2, pleine de magasins, pleine de bruits : le bonheur quand on a quitté la région parisienne depuis presque un mois. Une demi-journée de caddie et on repart ! Direction Olympie, première vraie direction touristique prévue. On prend la route des montagnes, ça a tellement plus de charmes… « - Et là, ça me semble tout de même bizarre ce bruit… - Quoi ? ». Effectivement, ce n’est pas normal que le camion sente le plastique brulé, que la fumée sorte entre la cabine et la caisse, pas plus que ce bruit de ferrailles. Mais comme on est en pleine montagne, qu’on ne sait pas comment on dit ‘garage poids lourd’ en grec, et que ça ne sert à rien vu qu’il n’y a personne, et que malgré tout le camion roule… on décide de continuer. </pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras="">On arrive à Olympie. On se pose dans un camping et on demande à la réception s’ils connaissent un garage dans le coin.</pont></virginie>

    On est vendredi, on nous fait comprendre que quelqu’un viendra lundi, ce qui nous laisse le week-end pour visiter le site. Vous aurez au passage peut-être reconnu la vasque dans laquelle on allume la flamme tous les 4 ans. 

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">Ici une petite video de Corentin qui tente un score au 100m sur THE stage Olympique. Ce n’est pas encore le chrono d’Usain Bolt, mais c’est la classe quand même, non ?</olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos=""> </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">On achète un livre sur les dieux et héros de la mythologie. Il y a tant à apprendre en Grèce : la philosophie, la démocratie, le berceau de notre culture... Il nous semblait que l’approche par le mythe consistait une bonne introduction à toutes ces richesses, et un bonne base de dialogue avec nos enfants. </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">« Pan, …joyeux et lubrique… » </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">Corentin – Maman, ça veut dire quoi lubrique ? </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">Virginie – Demande à ton père, il sait tout ça très bien, lui ! </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">Laurent - … </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">Lundi arrive. Le mécano tant attendu avoue ne connaitre que les voitures. Pour la forme, il jette un œil sous le camion puis s’en va. On fait comprendre à l’accueil du camping qu’il nous faut l’adresse d’un garage pour camion, ce qu’on obtient après 15’ à effeuiller un vieil annuaire poisseux. C’est reparti. Pyrgos, 20 km, pas loin. A deux kilomètres de notre destination, au milieu d’un rond point, c’est fini. Le camion ne bouge plus. On explique à toutes les familles venues nous laver le pare-brise pour quelques pièces que notre besoin est d’un autre ordre. On appelle le garage qu’on était venu voir. On tente de lui expliquer notre position en lui décrivant notre environnement. Il arrive, regarde, nous explique lui aussi qu’il ne connait que les voitures, qu’il ne peut rien pour nous et repart. C’était notre seule adresse. On appelle notre assistance qui nous explique également son impuissance. Ça, c’était notre dernière cartouche. On s’assied sur le bord du rond-point, on maudit notre projet de fous, et on se demande comment on allait pouvoir trouver une solution dans un pays où personne ne nous comprend, même pas en anglais. Et comme on n’était pas nous même franchement bilingue en mécanique… notre moral était au plus bas. </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos="">On n’est pas restés longtemps assis sur notre rond-point. Deux hommes arrivent. Sans nous adresser un mot, ni un regard, un d’entre eux se jette sous le camion, parle fort, tandis que l’autre est pendu à son téléphone. Une fille arrive dans la foulée, nous explique en anglais avec un sourire qu’elle est la fille d’un garage poids lourd à 2km d’ici, que son père est justement celui qui, en face de nous est actuellement en train d’appeler une dépanneuse et qu’ils vont nous réparer tout ça. Nous on était encore en train de se demander qui ils étaient, d’où ils venaient et comment ils nous avaient connus. A travers les récits de voyageurs dont on s’était imprégnés avant notre départ, on avait entendu des rencontres providentielles, et là, nous avons l’impression d’en avoir saisi une belle à raconter ! La photo suivante, c’est Chamaco qui fait du skate board. Le porte char n’était pas adapté au poids du camion, mais après palabres, ses possibilités de chargement doublent. </olympie></laurent></pont></virginie>

    <virginie charlotte="" dans="" eau="" et=""><pont de="" patras=""><laurent charlotte="" hamac=""><olympie -="" 6="" photos=""></olympie></laurent></pont></virginie>

     

    On va vous épargner tous les détails techniques. Sachez cependant que c’était la boite de transfert qui était touchée et que c’est un des organes les plus complexes et les plus importants du camion. La solution retenue a été d'envoyer cette boite a Athènes pour faire usiner des pièces neuves à partir des pièces d'origine. Du lourd, quoi...

    <boite de="" transfert="">Nous tenons cependant à remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour nous aider. Vous vous reconnaitrez. Sachez que nous avons été vraiment impressionnés par un tel élan de sympathie. </boite>

    <boite de="" transfert="">Dans le prolongement de notre étude comparative des garages poids lourds dans le monde, …la Grèce !!! </boite>

    <boite de="" transfert="">Difficile de décrire l’accueil qui nous a été réservés ici, tant il nous semble rare et précieux. Le garage est une entreprise familiale. Deux frères y travaillent en riant. Un d’entre eux y vit avec leur maman, sa femme et ses 3 enfants. La grand-mère y élève ses poules ! </boite>

    <boite de="" transfert=""></boite>

    Tous les enfants participent à l’entreprise familiale pendant leurs temps libre, les cousins se voient donc tous les jours. L’activité de la famille est partagée pour la moitié au travail du garage et l’autre au travail des champs. Tout ce petit monde se retrouve le week-end dans une maison familiale au bord de la mer. Nous avons été sérieusement impressionnés par une telle solidarité, agrémentée d’une joie de vivre permanente. Nous sachant sans domicile ni véhicule, ils nous ont immédiatement intégrés à leur tribu, nous invitant à participer à chacun de leur repas, à les suivre dans les travaux des champs, (mais avec l’interdiction de les aider !), à prévenir chacun de nos souhaits et désirs.

    <boite de="" transfert=""></boite>

    Leurs filles passaient leurs journées à jouer avec nos filles, à les coiffer, à leur montrer des dessins animés et à leurs offrir toutes sortes de gâterie. De l’avis de Marine, cette période a été la meilleure depuis son départ de Bois le Roi !

    <boite de="" transfert="">Pour les adultes, l’envie de nous retrouver un peu seuls, en tous cas entre nous, s’est vite fait sentir. Malgré toute la chaleur humaine dont ils font fait preuve nous sommes restés une semaine dans le camion exposé par 40 degrés au soleil sans ombre, au milieu de pièces détachées de camion, de graisse et d’huile de vidange.</boite>

    Ils ont eu du mal à comprendre notre envie de nous installer dans un camping et en ont été attristés.

    <boite de="" transfert=""><garage>C’est donc à la fois émus et soulagés que nous sommes revenus nous installer pendant trois semaines sous la tente dans notre camping à Olympie, le temps de pouvoir faire réparer le camion. La seule différence depuis notre premier passage, c’est que nous sommes maintenant en septembre et que les touristes sont bels et bien partis. Les veinards, eux au moins ils peuvent partir ! Et plus personne pour venir nous voir et nous demander : « quel est donc cet étrange véhicule ? » Nous étions devenus des campeurs anonymes parmi les retraités américains. Le calme… </garage></boite>

    <boite de="" transfert=""><garage>Le calme ? C’était sans compter les coqs ! Les coqs en Grèce semblent être présents dans chaque jardin, ce qui fait que chaque soir et chaque matin, où que nous soyons, c’est un vacarme assourdissant par lequel ils se donnent le change l’un a l’autre, d’un jardin à l’autre, dans une compétition frénétique pour savoir celui qui aura la plus grosse... voix ! Il y a même des moments où nous avions l’impression d’entendre un seul cri strident et continu, tellement ils étaient nombreux à se surenchérir mutuellement. Marine a été la première à oser rompre ce vacarme : « Tu as entendu celui là ? Il fait vachement bien le coq ! ». En même temps, cela rompait avec les aboiements nocturnes de tous ces pauvres chiens enchainés dans leurs jardins.</garage></boite>

    <boite de="" transfert=""><garage></garage></boite>

    <boite de="" transfert=""><garage>Drôle d’épreuve que l’attente : les heures qui se succèdent aux heures, les jours qui se ressemblent et se répètent, indéfiniment, invariablement. Des enfants calmes, des paroles rares, des gestes lents, une nonchalance qui nous envahit où la moindre tâche demande un gros effort, où nous prenons le temps pour essayer de le perdre. Toujours la même rue, les mêmes boutiques pour touristes, les mêmes reproductions de statues grecques en plâtre ou en résine, les mêmes vendeurs, les mêmes sourires accrocheurs, puis gênés et déçus quand ils nous reconnaissent. Nous sommes désormais célèbres dans le village d’Olympie, où le tourisme hors saison est en berne à cause de la crise. Des visages inconnus s’adressent maintenant directement dans notre langue, en essayant les rares mots de français qu’ils connaissent. L’image inverse de l’idée que nous nous faisons de l’aventure. Trois semaines de ‘pétole’ où nous avons découvert que l’on peut détester les week-ends quand on attend qu’un garage se remette au travail le lundi pour nous faire repartir. Bref, un ‘Truman Show’ hors du monde, les mêmes gestes, toujours. Depuis le lever, à 7h (on ne peut pas dévier, il y a un coq !), jusqu’au café frappé de 17 heures (sans lait, un sucre, toujours) dans le seul relais Internet de la ville.</garage></boite>


     

    <boite de="" transfert=""><garage></garage></boite>Corentin : « Papa, tu voulais être célèbre avec ton tour du monde ? On est déjà connu dans toute la rue d’Olympie ! »

    Puis au bout de 2 semaines, la nouvelle tombe. Le garage a bien reçu… les cours du CNED. La rentrée des enfants va se faire une semaine après la rentrée officielle en France. Un coup de car jusqu’à Pyrgos, et nous revenons à notre camping avec 2 gros paquets et la promesse que le camion pourra partir la semaine qui suit !

    <cours des="" enfants="">C’est Corentin, fier comme un paon, qui est allé chercher le camion avec son papa. On a pris la route immédiatement, pour enfin poursuivre notre exploration du Péloponnèse. Ce qui frappe le regard, c’est les cicatrices profondes laissées sur les paysages par le terrible incendie de 2007. Malgré cela, notre route était splendide et nous étions tous, tellement, heureux de poursuivre l’aventure, que nous ne voyions pas les kilomètres défiler. Notre première halte fut Mistra, une ancienne cité fondée par les francs au XIIIè siècle, actuellement en cours de rénovation.</cours>

    <cours des="" enfants=""></cours>

     

    Le site domine la fameuse ville de Sparte, l’un des plus puissants royaumes de l’Antiquité avec Athènes et Thèbes et qui compte aujourd’hui… moins de 20'000 habitants !

    <sparte>Nous avons ensuite rejoint les côtes et avons établi notre bivouac dans une baie magnifique, non loin des grottes de Diros.</sparte>

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    Des amis nous avaient offerts 5 bouteilles de Champagne à ouvrir aux étapes importantes de notre voyage. Pouvoir enfin reprendre la route après 3 semaines sédentaires, n’est-ce pas une étape importante ?

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    Les grottes de Diros constituent l’une des portes vers la péninsule de Magne. Une côte sauvage et splendide, des maisons de pierre du pays qui ressemblent à de petits châteaux forts du Moyen-âge, une mer transparente et une nature intacte où se mêlent des paysages lunaires et de garrigue… Nous sommes tombés sous le charme de cette terre qui restera notre gros coup de cœur en Grèce.

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    L’étape suivante fut Monemvasia, une ville fortifiée bâtie sur une presqu’île de roche.

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    La route qui suivit fut longue et pénible. Pas loin de 250km dans la journée et un total de 13 cols passés en montagne. Nous voulions rejoindre la cité balnéaire de Nafplio, recommandée sur tous les guides.

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    Une fois arrivés sur place, nous avons été dissuadés d’y rester par une nuée de moustiques, d’autant plus qu’avec un petit effort de 30’ supplémentaires de route, nous pouvions atteindre le site d’Epidaure. Compte-tenu de la journée passée, nous n’en étions plus à ça prêt et avons réalisé ce petit effort supplémentaire. De cette journée, nous garderons le souvenir de paysages de montagne magnifiques, ainsi que de Corentin et Virginie s’essayant à la conduite du camion dans un stade de foot laissé à l’abandon au sommet d’un col.

    Nous décidons pour le compte de nous accorder deux jours de pause à Epidaure, ce qui nous a permis de profiter de la mer et de faire la connaissance d’un couple d’Anglais, parti pour 7 mois, autour de la Méditerranée dans un vieux combi VW, les premiers anglais rencontrés depuis notre départ. La troisième mi-temps du tournoi des 6 nations s’est cette fois-ci déroulée autour d’une bouteille de vin grec !

    En effet, nous nous rendons compte que, tellement heureux de pouvoir enfin repartir, nous avons roulé chaque jour depuis notre départ d’Olympie. Nous ne pourrons pas rattraper les 3 semaines de perdu, sauf si nous continuons à rouler à ce rythme pendant plusieurs semaines, ce qui ne correspond pas du tout à l’esprit de notre voyage. C’est la mort dans l’âme que nous décidons alors de couper notre route par la mer, quitte à renoncer à des sites exceptionnels. Or plus que les sites, se sont les rencontres qui nous motivent et les rencontres ne se font pas dans un camion, même s’il roule à 65 km/h. Adieu Météores, adieu Istanbul. Ce n’est que partie remise, nous reviendrons, c’est promis !

    Dans le même camping, nous faisons la connaissance d’un Danois installé depuis 7 ans à 50m de là. Une fois de plus, c’est le camion qui initialise la rencontre. Il nous raconte qu’il a décidé de quitter son pays qu’il compare à une femme vilaine, rendue séduisante par son maquillage (sic) et nous recommande, outre l’incontournable théâtre antique, la presqu’île de Methana et son volcan, qui constitue, selon lui, un terrain de jeux fabuleux pour un camion comme le nôtre.

     

    <epidaure :="" methane=""><epidaure :="" atre="">C’est donc, naturellement, que nous quittons le village d’Epidaure pour ces destinations. Ce qui nous a particulièrement amusé dans ce théatre grec, c'est ce groupe de Chinois extravagants qui se mettait à chanter et à déclamer des vers pour en tester l'accoustique. Irréel... </epidaure></epidaure>

    <epidaure :="" methane=""><epidaure :="" atre="">

    Nous nous étonnons de constater comment le choix d’une route peut influencer une rencontre et une destinée, et comment une rencontre peut influencer le choix d’une route. Cette réflexion nous accompagnera certainement tout au long de notre voyage, et nous décidons donc de nous abandonner et de nous laisser guider par le voyage lui-même et ses aléas, plutôt que par les guides touristiques.

    </epidaure></epidaure>

     

     

    <epidaure :="" methane=""><epidaure :="" atre=""><metthane et="" volcan="">Une fois le canal de Corinthe traversé, nous nous dirigeons vers Athènes et consentons à une traversée en camion de la ville pour admirer l’Acropole. </metthane></epidaure></epidaure>

     
    Le hasard au port du Pyrée a voulu que ce soit par l’île de Chios que nous atteindrons la Turquie. Nous faisons une rapide halte sur l’île, le temps de faire l’école et de visiter un monastère qui relate le génocide de la quasi-totalité des habitants de l’île par les Turcs au 19e siècle.
     
     
     
    <chios>Nous abordons les côtes turques au petit matin. Ce sera l’objet d’une nouvelle histoire que nous ne manquerons pas de vous conter. </chios>
     
    <chios>Malgré le séjour forcé à Olympie et les pannes mécaniques, nous conservons un beau souvenir de la Grèce, de ses côtes, de ses montagnes et de ses campagnes Nous avons toutefois aujourd’hui très envie de changement. Cette période a été marquée par la découverte du rythme scolaire. Il faut une vraie discipline pour se contraindre à s’assoir 3 ou 4 heures par jour pour faire les cours. Il nous a fallut établir une routine de travail, tous les jours à partir de 9h00, ce qui n’est pas toujours facile à mettre en place, selon l’endroit où l’on se trouve. </chios>
     
     
    Un dernier conseil aux voyageurs avant de vous quitter: si un jour vous tombez en rade au milieu d'un rond-point à Pyrgos et que vous voyez surgir 2 personnes qui ne parlent pas votre langue et inspectent votre véhicule... c'est bon signe! C'est la magie du voyage...
     
    Nous prenons dès aujourd’hui la ferme résolution de ne plus nous précipiter au volant. Promis, juré ! Depuis un petit village de véliplanchistes en Turquie où nous écrivons ces lignes, nous vous faisons parvenir un peu de notre soleil et toute notre amitié !

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